Sur les traces de l'honneur
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Sur les traces de l'honneur
Bien des années auparavant.
Le vent se déchaînait au point que les vêtements des Yamatos claquaient sur eux, alors que l’étrange scène se déroulait. Le ciel orageux qui obscurcissait le jour mettait la touche finale au drame que la femme vivait. Devant le porche du monastère, cette frêle femme avait un genou au sol et faisait face à un jeune garçon d’environ 7 ans qui tenait un nourrisson au creux de ses bras, le bébé bienheureux endormi malgré le mauvais temps. La femme leur caressa à tous deux la joue, faisant gigoter le poupon, puis elle serra le garçon tendrement dans ses bras, avant de se relever, s’incliner et partir sans se retourner, laissant les enfants devant un grand Yamato à l’air sombre et grave, celui qui était en fait leur oncle et qui avait assisté à la scène sans dire un mot, car tout avait déjà été dit.
La lourde porte ouverte derrière lui attendait leur venue, et il les conduisit à l’intérieur d’un pas souple, toujours sans un mot. C’est donc ainsi, alors que le tonnerre grondait au loin, que Nao et son frère avaient fait leur entrée dans la vie du monastère, celui-ci dirigé par le frère de leur père récemment décédé. Leur mère n’ayant pas les moyens et la santé pour subvenir aux besoins de 3 personnes, dont un bébé d’à peine quelques mois, elle avait pris la douloureuse décision, pour le bien des enfants, de les confier à leur oncle, chef de ce monastère.
Évidemment cela prit quelque années avant que la fillette, qui n’était qu’un nourrisson en arrivant en ces murs et ne gardait d'ailleurs aucun souvenir de leurs parents, ne soit en mesure de débuter les apprentissages que dispensaient le monastère, alors que son grand frère put s’y appliquer dès leur arrivée. La gamine passait ses temps libres à observer les plus vieux, dont son bien aimé frère, dans leurs exercices, et s’appliquait à les imiter, rajoutant cela sur les exercices qu’elle devait assimiler. C’est ainsi qu’elle acquit une souplesse et une dextérité que même ses maîtres remarquèrent, et s’appliquèrent à perfectionner.
Les enfants qui entraient dans ce monastère n’en ressortaient qu’à l’âge adulte, près à vivre selon les préceptes qu’il leurs était inculqué. Cette vie au monastère avait toujours eu quelque chose de serein, d’apaisant pour la Yamato. Rare était les fois ou elle avait laissé libre court à sa colère, la maîtrise de soi étant l’un des premiers apprentissages des membres de cette congrégation. Et même si elle ne croisait pas son frère aussi souvent qu’elle l’aurait souhaité, il lui avait toujours semblé rassurant de savoir qu’il était sous le même toit qu’elle.
Le vent se déchaînait au point que les vêtements des Yamatos claquaient sur eux, alors que l’étrange scène se déroulait. Le ciel orageux qui obscurcissait le jour mettait la touche finale au drame que la femme vivait. Devant le porche du monastère, cette frêle femme avait un genou au sol et faisait face à un jeune garçon d’environ 7 ans qui tenait un nourrisson au creux de ses bras, le bébé bienheureux endormi malgré le mauvais temps. La femme leur caressa à tous deux la joue, faisant gigoter le poupon, puis elle serra le garçon tendrement dans ses bras, avant de se relever, s’incliner et partir sans se retourner, laissant les enfants devant un grand Yamato à l’air sombre et grave, celui qui était en fait leur oncle et qui avait assisté à la scène sans dire un mot, car tout avait déjà été dit.
La lourde porte ouverte derrière lui attendait leur venue, et il les conduisit à l’intérieur d’un pas souple, toujours sans un mot. C’est donc ainsi, alors que le tonnerre grondait au loin, que Nao et son frère avaient fait leur entrée dans la vie du monastère, celui-ci dirigé par le frère de leur père récemment décédé. Leur mère n’ayant pas les moyens et la santé pour subvenir aux besoins de 3 personnes, dont un bébé d’à peine quelques mois, elle avait pris la douloureuse décision, pour le bien des enfants, de les confier à leur oncle, chef de ce monastère.
Évidemment cela prit quelque années avant que la fillette, qui n’était qu’un nourrisson en arrivant en ces murs et ne gardait d'ailleurs aucun souvenir de leurs parents, ne soit en mesure de débuter les apprentissages que dispensaient le monastère, alors que son grand frère put s’y appliquer dès leur arrivée. La gamine passait ses temps libres à observer les plus vieux, dont son bien aimé frère, dans leurs exercices, et s’appliquait à les imiter, rajoutant cela sur les exercices qu’elle devait assimiler. C’est ainsi qu’elle acquit une souplesse et une dextérité que même ses maîtres remarquèrent, et s’appliquèrent à perfectionner.
Les enfants qui entraient dans ce monastère n’en ressortaient qu’à l’âge adulte, près à vivre selon les préceptes qu’il leurs était inculqué. Cette vie au monastère avait toujours eu quelque chose de serein, d’apaisant pour la Yamato. Rare était les fois ou elle avait laissé libre court à sa colère, la maîtrise de soi étant l’un des premiers apprentissages des membres de cette congrégation. Et même si elle ne croisait pas son frère aussi souvent qu’elle l’aurait souhaité, il lui avait toujours semblé rassurant de savoir qu’il était sous le même toit qu’elle.
Dernière édition par Nao Miyamoto, Yamato le Ven 28 Juin - 10:00, édité 1 fois
Nao Miyamoto, Yamato- Messages : 932
Date d'inscription : 12/10/2012
Localisation : Non loin!
Re: Sur les traces de l'honneur
Le tonnerre grondait à l'extérieur de la petit maisonnée, la pluie durait maintenant depuis plusieurs jours, plusieurs semaines... C'était typique des terres Yubashi, une petite province reculée dans les montagnes au Nord de l'Archipel Yamato, Nara. On disait que cette nuit, le tonnerre criait, tel une femme. En fait, il s'agissait bien d'une femme. Les cris furent, après un long moment, mélangés avec ceux d'un tout petit nourrisson. Ainsi naquit, Musashi, de la famille Miyamoto. Un nom qui était respecté dans ses contrées lointaines, bien qu'il n’appelait pas à la fortune ou encore à la gloire. Mais une chose était certaine, ce nom rimait avec honneur.
Un grand homme marchait dans la tempête, ses vêtements complètement détrempés par la pluie, épousaient sa musculature très développée. Il entra dans la demeure, y trouva la femme, son mari, ainsi que le nouveau-né. Sans même le demander, il prit alors l'enfant dans ses bras, l'observant, sans démontrer de réelles émotions.
« Musashi... Le nom de notre grand-père... Il aura... Une vie bien remplie... Bien que difficile... Je vois... Plusieurs obstacles... Mais... Il ne sera pas seul... »
Il porta alors son regard sur les parents, celui-ci était sévère et empli d'un sérieux presque déconcertant.
« Mais ce ne sera pas vous... Vous ne le guiderez point... »
La mère vint alors arracher l'enfant des bras de son oncle, quittant ensuite la pièce avec celui-ci, tel un coup de vent.
« Elle devra l'accepter... Ce n'est point un endroit pour élever un enfant... »
Le père se leva alors pour faire face à son frère.
« Tu cherches toujours des nouvelles... recrues? Même dans ta propre famille! »
« Tu te dois de l'accepter toi aussi... C'est... »
« ÇA SUFFIT! » Coupa-t-il sèchement. « On parle de mon fils ici... Et tant que je serai en vie... »
« Elle t'a donc convaincu... Peu importe... On doit tous faire face à son destin un jour ou l'autre... Et celui de cet enfant... »
Le père de famille se lança alors sur son frère, tel un tigre... Mais ce fut sans réel succès, celui-ci le fit retourner, dos au sol, une petite lame sous la gorge, si rapidement que le père ne comprit pas réellement ce qui venait de se produire. Le moine (L'oncle) ne fit que sourire en coin alors, le relâchant en se relevant. Il quitta ensuite sans dire un mot de plus. Son frère le regarda quitter sa demeure, encore un peu sous le choc, il essuya le sang qui coulait de l'égratignure à son cou.
Yubashi n'était pas une province très prospère, l'agriculture et l’élevage étant difficile dans les montagnes, les habitants qui y vivaient ne jouissaient pas d'une qualité de vie très élevée, en fait, c'était plutôt de la survie, dont il était question. Le seul endroit qui était moindrement prospère, était le Monastère d'Hinara, qui était régulièrement approvisionné et comptait parmi les maîtres et les professeurs les plus réputés de tout l'Archipel. Mais c'était Kojiro, l'oncle de Musashi qui était en charge... Et celui-ci ne partageait pas les mêmes valeurs familiales que son frère, le père de Musashi. C'est pourquoi Musashi ne connu jamais son oncle, du moins, jusqu'au moment où ceci devint une obligation... La famille Miyamoto n'était pas à l'abris de la vie difficile de cette province, le père faisait tout pour protéger et nourrir sa famille. Cela fut néanmoins bénéfique pour le jeune Musashi, il apprit la valeur du travail, la valeur du peu qu'il avait et surtout, ceci forgea son caractère, son endurance, malgré son tout jeune âge. Musashi aurait sans aucun doute vécu une vie sans réelle ambition, sans histoire, si ce n'était des deux événements qui changèrent sa vie à jamais... La mort de son père... Et la naissance de sa sœur, Nao. Cela poussa malheureusement la jeune mère à faire un choix difficile... Donner ses enfants au Monastère et au frère de son époux... Ce qui signifiait pratiquement, de les oublier à jamais...
« Prends soin d'elle Musashi... Chéris là, dans ses veines coulent le même sang que le tien... »
Ce fut les dernières paroles qu'il entendit de sa mère, avant que celle-ci ne disparaisse dans la brume de la nuit orageuse. Il avait suivit la silhouette de celle-ci jusqu'à ce qu'il ne puisse l’apercevoir, se retournant ensuite vers cet homme, un étranger à ses yeux, son oncle.
La première année fut la plus difficile pour Musashi... Il n'acceptait point que sa mère l'ait abandonné ainsi. Bien que la vie était beaucoup plus aisée et facile au sein du Monastère, il s'était fait à la vie dans les montagnes, il n'avait jamais rien connu d'autre après tout. Il passait tous ses temps libres à veiller sur sa sœur, elle était tout pour lui, elle était sa famille. Bien que celle-ci ne parlait pas encore, son simple regard était apaisant pour lui, elle avait celui de sa mère...
C'était donc un nouveau départ pour eux...
Un grand homme marchait dans la tempête, ses vêtements complètement détrempés par la pluie, épousaient sa musculature très développée. Il entra dans la demeure, y trouva la femme, son mari, ainsi que le nouveau-né. Sans même le demander, il prit alors l'enfant dans ses bras, l'observant, sans démontrer de réelles émotions.
« Musashi... Le nom de notre grand-père... Il aura... Une vie bien remplie... Bien que difficile... Je vois... Plusieurs obstacles... Mais... Il ne sera pas seul... »
Il porta alors son regard sur les parents, celui-ci était sévère et empli d'un sérieux presque déconcertant.
« Mais ce ne sera pas vous... Vous ne le guiderez point... »
La mère vint alors arracher l'enfant des bras de son oncle, quittant ensuite la pièce avec celui-ci, tel un coup de vent.
« Elle devra l'accepter... Ce n'est point un endroit pour élever un enfant... »
Le père se leva alors pour faire face à son frère.
« Tu cherches toujours des nouvelles... recrues? Même dans ta propre famille! »
« Tu te dois de l'accepter toi aussi... C'est... »
« ÇA SUFFIT! » Coupa-t-il sèchement. « On parle de mon fils ici... Et tant que je serai en vie... »
« Elle t'a donc convaincu... Peu importe... On doit tous faire face à son destin un jour ou l'autre... Et celui de cet enfant... »
Le père de famille se lança alors sur son frère, tel un tigre... Mais ce fut sans réel succès, celui-ci le fit retourner, dos au sol, une petite lame sous la gorge, si rapidement que le père ne comprit pas réellement ce qui venait de se produire. Le moine (L'oncle) ne fit que sourire en coin alors, le relâchant en se relevant. Il quitta ensuite sans dire un mot de plus. Son frère le regarda quitter sa demeure, encore un peu sous le choc, il essuya le sang qui coulait de l'égratignure à son cou.
Yubashi n'était pas une province très prospère, l'agriculture et l’élevage étant difficile dans les montagnes, les habitants qui y vivaient ne jouissaient pas d'une qualité de vie très élevée, en fait, c'était plutôt de la survie, dont il était question. Le seul endroit qui était moindrement prospère, était le Monastère d'Hinara, qui était régulièrement approvisionné et comptait parmi les maîtres et les professeurs les plus réputés de tout l'Archipel. Mais c'était Kojiro, l'oncle de Musashi qui était en charge... Et celui-ci ne partageait pas les mêmes valeurs familiales que son frère, le père de Musashi. C'est pourquoi Musashi ne connu jamais son oncle, du moins, jusqu'au moment où ceci devint une obligation... La famille Miyamoto n'était pas à l'abris de la vie difficile de cette province, le père faisait tout pour protéger et nourrir sa famille. Cela fut néanmoins bénéfique pour le jeune Musashi, il apprit la valeur du travail, la valeur du peu qu'il avait et surtout, ceci forgea son caractère, son endurance, malgré son tout jeune âge. Musashi aurait sans aucun doute vécu une vie sans réelle ambition, sans histoire, si ce n'était des deux événements qui changèrent sa vie à jamais... La mort de son père... Et la naissance de sa sœur, Nao. Cela poussa malheureusement la jeune mère à faire un choix difficile... Donner ses enfants au Monastère et au frère de son époux... Ce qui signifiait pratiquement, de les oublier à jamais...
« Prends soin d'elle Musashi... Chéris là, dans ses veines coulent le même sang que le tien... »
Ce fut les dernières paroles qu'il entendit de sa mère, avant que celle-ci ne disparaisse dans la brume de la nuit orageuse. Il avait suivit la silhouette de celle-ci jusqu'à ce qu'il ne puisse l’apercevoir, se retournant ensuite vers cet homme, un étranger à ses yeux, son oncle.
La première année fut la plus difficile pour Musashi... Il n'acceptait point que sa mère l'ait abandonné ainsi. Bien que la vie était beaucoup plus aisée et facile au sein du Monastère, il s'était fait à la vie dans les montagnes, il n'avait jamais rien connu d'autre après tout. Il passait tous ses temps libres à veiller sur sa sœur, elle était tout pour lui, elle était sa famille. Bien que celle-ci ne parlait pas encore, son simple regard était apaisant pour lui, elle avait celui de sa mère...
C'était donc un nouveau départ pour eux...
Dernière édition par Musashi Miyamoto, Yamato le Ven 28 Juin - 13:49, édité 1 fois
Musashi Miyamoto, Yamato- Messages : 307
Date d'inscription : 31/08/2012
Age : 37
Re: Sur les traces de l'honneur
Toujours dans le passé.
Leurs pas ne faisaient qu’un faible chuintement sur le sol carrelé. Nao marchait rapidement aux côtés de son frère, elle alors âgée de 6 ans et lui de 13 ans, tenant sa main dans la sienne, trop contente de ce temps de pause qu’ils allaient passer ensemble. Elle tentait avec peu de succès de ne pas démontrer son empressement, mais l’enthousiasme gagnait sur sa maîtrise d’elle-même et elle courrait presque en le tirant derrière elle. Ils se dirigeaient vers la salle de combat, libre à cette heure et empoignant deux armes de bambou, elle en tendit une à son frère, puis se planta devant lui, arme en main. Elle s’appliqua alors à lui montrer tous les mouvements qu’elle avait appris récemment, et bien qu’il était beaucoup plus grand qu’elle et devait déjà tout savoir ce qu’elle lui montrait, peu lui importait, c’était son frère et quand il lui accordait un peu de son temps, elle rayonnait tout simplement. Que n’aurait-elle pas donné pour avoir 7 ans de plus et pouvoir rester toujours à ses côtés, suivre les mêmes enseignements au même moment. Elle était l’image typique de la petite soeur en admiration devant son grand frère.
Une autre fois, un autre jour, ils étaient assis en tailleur, calmes et posés, une tasse de thé fumant devant eux, qu’elle avait préparé de façon tout à fait solennel selon le rituel, et elle lui récitait avec sérieux ses derniers écrits, cherchant son approbation, sans oser le lui montrer, faisant tout pour rendre son frère fier d’elle. C’est sous cette enseigne que les années passèrent ; elle, toujours à l’affût des moments qu’ils pouvaient passer « en famille », ces moments devenant pour elle comme les plus précieux qu’elle put avoir, des trésors à chérir. Il y avait bien leur oncle, qui prenait quelque fois le temps de venir s’enquérir personnellement d’eux, mais c’était un Yamato très occupé, et il avait peu de temps à leur accorder.
Au fil des années de travail, d’entraînements et d’exercices, le corps chétif de la gamine fut remplacé par un corps élancé de jeune femme, ciselé si finement qu’on n’eut pu soupçonner la force qu’elle avait pourtant acquise. Elle était tout de même restée plus petite que son frère, mais leur combat d’entrainement avait un petit quelque chose de beaucoup plus sérieux que lorsqu’ils étaient enfants.
Mais voilà… il avait du partir et maintenant, il n'était plus là.
Elle avait évidemment demandé de partir avec lui. Humblement, tête inclinée, mains jointes cachées dans les manches recouvrantes de sa tunique soyeuse, elle attendait la réponse, dans le grand bureau de son oncle, où le silence même semblait tangible. C’était quelques jours avant le départ de son frère et cette demande était un cri de désespoir pour ne pas être séparée de lui. Elle sentait le regard de son oncle peser sur elle, mais elle ne relevait pas les yeux, attendant simplement sans bouger. Mais la réponse, comme elle s’y attendait, referma la porte sur ses espoirs.
« Tu es trop jeune, Nao. » Cela avait été énoncé d’un ton calme, sans reproche ni jugement, mais aussi d’un ton qui, elle le savait, ne pouvait être contesté. Elle appartenait à cette maison et elle devait en suivre les règles. Si le moine en chef disait qu’elle devait rester, elle resterait, mais elle dut inspirer un grand coup avant d’être en mesure de saluer convenablement et prendre congé, sans un mot.
Dans les jours qui suivirent elle transforma sa colère mais surtout sa déception en passion dans son entraînement, mais dès lors elle s’isola d’avantage, si tant est que cela se put, car elle évitait déjà les rapprochements autres qu’avec Musashi, le monastère étant très strict à ce sujet. Son frère avait été son plus grand ami, son confident, et maintenant, il n’était plus là pour l’écouter et la conseiller.
Nao Miyamoto, Yamato- Messages : 932
Date d'inscription : 12/10/2012
Localisation : Non loin!
Re: Sur les traces de l'honneur
Les jours, les semaines, les mois et puis les années passèrent... Il n'y avait que deux choses auxquelles Musashi s'accrochait, son entraînement, mais surtout, sa sœur. Il passait la majeure partie de ses journées avec ses maîtres, que ce soit pour apprendre la lecture, l'écriture, la philosophie, ou encore pour parfaire son maniement du sabre. Mais aussitôt son apprentissage terminé pour la journée, il allait rejoindre celle qui comptait le plus pour lui, Nao.
Il profitait de chaque moments avec celle-ci, après tout, elle était la seule vraie famille qui lui restait. Pour lui, son oncle n'était que l'un de ses maîtres, bien qu'il lui vouait un très grand respect. Parfois, lorsqu'il avait une journée de repos, il en profitait pour aller voir sa sœur à l'entraînement, l'observant, fier de ce qu'elle devenait chaque jours.
Les années passèrent, le temps s'écoula, Musashi devint un jeune adolescent plein d'énergie qui ne demandait qu'à apprendre, il était un diamant brute, qui ne demandait qu'à être sculpter. Et petit à petit, il devint un jeune homme, son corps était ciselé d'une musculature imposante, bien que celui-ci misait d'avantage sur la vitesse et l'agilité, plutôt que la force brute.
Le tonnerre grondait, la pluie tombait en averse. Musashi se trouvait, deux sabres de bois à la main, face à son adversaire, face à son futur... Il s'agissait de son dernier examen, de son dernier défi avant de pouvoir quitter le Monastère. Kojiro se mit alors en position de combat devant lui, Musashi ne broncha point. Ils étaient seuls, comme la coutume le voulait, personne ne pouvait assister à ce dernier duel et personne n'en saurait l'issu d'ailleurs, puisque le résultat n'importait pas, Musashi quitterait le monastère à l'aube, qu'il soit victorieux ou non... Les sabres s’entrechoquèrent dans un mouvement rapide qui taillait les gouttelettes de pluie au passage...
Au bout d'une heure et quelques poussières, Musashi rentra à l'intérieur, complètement trempé, suivit de son oncle. Musashi était exténué, pratiquement au bord de l'effondrement, tandis que son oncle semblait à peine essoufflé. Ils se jetèrent un dernier regard et Musashi regagna ses quartiers silencieusement. Son sac était déjà prêt, il quitterait à l'aube pour ne plus jamais revenir...
Il avait passé la soirée à l'extérieur, sur une terrasse à l'abri de la pluie. Il entendit finalement des petits pas feutrés derrière lui. Un sourire en coin s'afficha alors sur son visage. Bien qu'il ne l'avait point averti, Nao avait su ce qui venait de se produire et aussi que son frère était sur le point de partir. Il aurait préféré partir sans avoir à lui faire face, mais sa sœur était ainsi, elle finissait toujours par tout savoir, c'était l'un de ses dons. Il se retourna alors pour lui faire face, celle-ci affichait un air triste. Il préférait ne rien dire, il s'approcha simplement d'elle pour l'étreindre dans ses bras.
Musashi se leva en même temps que les premières lueurs du soleil, il posa aussitôt son regard sombre sur sa sœur qui était couché sur un matelas tout près de lui. Celle-ci avait tenté de combattre le sommeil toute la nuit, mais la fatigue l'avait rattraper. Il replaça doucement les couvertures pour la couvrir et déposa un dernier baiser sur sa tête. Ce fut la dernière fois qu'il l'a vit...
Il quitta le monastère, posant un dernier regard sur celui-ci, avant de commencer à descente de la montagne dans laquelle il était situé, c'était le début d'une nouvelle vie... Sur les traces de l'honneur...
Il profitait de chaque moments avec celle-ci, après tout, elle était la seule vraie famille qui lui restait. Pour lui, son oncle n'était que l'un de ses maîtres, bien qu'il lui vouait un très grand respect. Parfois, lorsqu'il avait une journée de repos, il en profitait pour aller voir sa sœur à l'entraînement, l'observant, fier de ce qu'elle devenait chaque jours.
Les années passèrent, le temps s'écoula, Musashi devint un jeune adolescent plein d'énergie qui ne demandait qu'à apprendre, il était un diamant brute, qui ne demandait qu'à être sculpter. Et petit à petit, il devint un jeune homme, son corps était ciselé d'une musculature imposante, bien que celui-ci misait d'avantage sur la vitesse et l'agilité, plutôt que la force brute.
Le tonnerre grondait, la pluie tombait en averse. Musashi se trouvait, deux sabres de bois à la main, face à son adversaire, face à son futur... Il s'agissait de son dernier examen, de son dernier défi avant de pouvoir quitter le Monastère. Kojiro se mit alors en position de combat devant lui, Musashi ne broncha point. Ils étaient seuls, comme la coutume le voulait, personne ne pouvait assister à ce dernier duel et personne n'en saurait l'issu d'ailleurs, puisque le résultat n'importait pas, Musashi quitterait le monastère à l'aube, qu'il soit victorieux ou non... Les sabres s’entrechoquèrent dans un mouvement rapide qui taillait les gouttelettes de pluie au passage...
Au bout d'une heure et quelques poussières, Musashi rentra à l'intérieur, complètement trempé, suivit de son oncle. Musashi était exténué, pratiquement au bord de l'effondrement, tandis que son oncle semblait à peine essoufflé. Ils se jetèrent un dernier regard et Musashi regagna ses quartiers silencieusement. Son sac était déjà prêt, il quitterait à l'aube pour ne plus jamais revenir...
Il avait passé la soirée à l'extérieur, sur une terrasse à l'abri de la pluie. Il entendit finalement des petits pas feutrés derrière lui. Un sourire en coin s'afficha alors sur son visage. Bien qu'il ne l'avait point averti, Nao avait su ce qui venait de se produire et aussi que son frère était sur le point de partir. Il aurait préféré partir sans avoir à lui faire face, mais sa sœur était ainsi, elle finissait toujours par tout savoir, c'était l'un de ses dons. Il se retourna alors pour lui faire face, celle-ci affichait un air triste. Il préférait ne rien dire, il s'approcha simplement d'elle pour l'étreindre dans ses bras.
Musashi se leva en même temps que les premières lueurs du soleil, il posa aussitôt son regard sombre sur sa sœur qui était couché sur un matelas tout près de lui. Celle-ci avait tenté de combattre le sommeil toute la nuit, mais la fatigue l'avait rattraper. Il replaça doucement les couvertures pour la couvrir et déposa un dernier baiser sur sa tête. Ce fut la dernière fois qu'il l'a vit...
Il quitta le monastère, posant un dernier regard sur celui-ci, avant de commencer à descente de la montagne dans laquelle il était situé, c'était le début d'une nouvelle vie... Sur les traces de l'honneur...
Musashi Miyamoto, Yamato- Messages : 307
Date d'inscription : 31/08/2012
Age : 37
Re: Sur les traces de l'honneur
Le départ.
La vie poursuivait son cours au monastère depuis le départ de son frère. Les leçons se succédaient, et la jeune Yamato s’appliquait de son mieux afin de pouvoir le plus tôt possible partir suivre les traces de Musashi. Certains entraînements étaient parfois longs, et parfois douloureux, mais elle baignait dans cet univers depuis son plus jeune âge et rien de tout cela ne pouvait la faire dévier du but qu’elle s’était donné.
À chaque semaine elle allait quérir des nouvelles de son frère auprès de Kojiro, son oncle, mais rien. Le silence de Musashi, qui avait paru normal les premiers mois, commença lentement à inquiéter leur oncle, quand les mois devinrent année. La jeune femme avait réitéré plusieurs fois sa demande de suivre son frère depuis son départ, mais elle avait essuyé un refus frustrant à chaque fois. Le vent allait pourtant changer car la poigne de l’inquiétude refermait lentement son emprise sur le coeur de l’oncle et vint enfin le jour où il acquiesça à la demande de sa nièce. La formation de celle-ci étant pratiquement terminée, il ne voyait pas de raisons de la retenir d’avantage, mais l’idée de la perdre elle aussi l’avait fait attendre, malgré l’inquiétude grandissante.
La surprise fut telle que Nao resta plantée devant lui, incertaine d’avoir bien entendu, hésitante à quitter la pièce. Le silence, retombé sur le bureau comme une chape après que son oncle eut parlé, s’étirait et c’est avec un sourire en coin qu’il lui fit signe qu’elle pouvait prendre congé et lui recommanda de commencer les préparatifs. Elle ne se le fit pas dire deux fois et s’inclinant, probablement un peu trop rapidement, elle s’éclipsa, avec l’impression de marcher sur un nuage. Outre son pas rapide et le mince sourire qui illuminait son visage, nuls n’auraient pu se douter de l’ébullition qu’elle vivait à l’intérieur. Ses années de travail sur le contrôle de soi avait visiblement porté fruit.
Maintenant qu’elle avait l’aval de son oncle, il lui semblait qu’elle ne savait pas où commencer… C’est qu’elle n’avait jamais quitté le monastère pour bien longtemps auparavant. Elle voyagerait assurément léger ; ses armes, quelques effets, des vêtements plus communs pour passer un peu plus inaperçue, et voilà! Son sac était fin prêt. En regardant la pièce qu’elle considérait comme sa chambre, elle eut un pincement au coeur. Elle avait grandi ici, ce qui l’entourait était tout ce qu’elle avait connu. Elle s’arrêta devant le miroir de la coiffeuse, et se regardant, elle replaça d’un geste lent une mèche de ses cheveux d’ébène qui avait fui le chignon. Maintenant qu’elle avait l’autorisation de partir, on eut dit qu’elle voulait éterniser son départ, s’imprégner de l’odeur de l’endroit, de ses bruits, ses textures. Elle observa son reflet dans la glace et se vit telle qu’elle était à cet instant : une jeune femme craintive. Alors qu’elle fixait son attention sur son propre reflet, ses traits se durcirent et la détermination apparu sur son visage. Elle n’était plus une enfant et son frère était peut-être en danger. Elle lança un regard presque de défi à son reflet, l’enjoignant de l’arrêter s’il le pouvait, et c’est en affichant un sourire confiant et l’air déterminé qu’elle sortit de sa chambre, refermant le panneau derrière elle.
Alors qu’elle passait pour une dernière fois dans l’entrée, elle tomba nez à nez avec son oncle et un autre membre de la congrégation, qui semblaient l’attendre. Sac à l’épaule, prête au départ, elle les salua poliment en s’inclinant. Son oncle lui expliqua alors qu’elle ne ferait pas son voyage seule. Il se trouvait un autre membre du monastère qui avait manifesté son désir de l’accompagner afin de s’assurer du succès de la quête. Elle acquiesça évidemment au souhait de Kojiro, malgré qu’elle ne connaissait à peine le Yamato en question. Elle s’était tant et si bien isolée toutes ces années qu’elle ne savait presque rien des autres membres du monastère, outre son frère adoré. Elle se souvenait avoir croisé ce Yamato dans les couloirs, mais elle n’y avait jamais porté plus attention qu’à un autre. C’est ainsi accompagnée de ce presque étranger, qu’elle partit finalement de « sa maison ». Son aventure allait commencer.
Il ne leur fallut que quelques jours pour atteindre la ville portuaire d’où un bateau devait les amener vers l’île mystérieuse. Les rumeurs qui circulaient dans cette ville au sujet de cette île n’avaient rien d’encourageant. On disait que des démons avaient pris possession de l’île et que tous les navires qui l’approchait étaient coulés par le fond, ce qui valu à Nao et son compagnon de voyage de devoir payer encore plus cher leur traversée…
Heureusement pour eux, un bateau devait quitter la ville prochainement, avec escale sur l’île de Reiden. La traversée allait apprendre à Nao qu’elle n’avait pas tellement le pied marin… mais heureusement pour elle, son compagnon de voyage connaissait mille et un remèdes et put apaiser certains des symptômes les plus désagréables du voyage en mer.
Retour au présent.
Elle releva un peu la tête et inspira l’air marin qui lui fouettait le visage. L’attente sur le bateau était bien longue, mais tout ce temps lui avait permis de replonger dans ses souvenirs, se remémorant les bases de son éducation. Elle ne pouvait par contre s’empêcher d’avoir hâte de le revoir, si jamais elle le revoyait. « Si jamais… » Chassant cette idée négative de son esprit elle se concentra sur les enseignements qu’elle avait reçus. Chacun des idéaux qui lui avaient été enseignés était bien gravés dans sa mémoire, certains étaient même peints sur sa peau. Jamais elle ne déshonorerait son nom et sa maison.
Bientôt ils mettraient pied à terre et pourraient voir par eux-mêmes si les rumeurs entendues étaient fondées ou non, mais surtout, se mettre le plus rapidement possible à la recherche de Musashi... sur les traces de l’honneur...
La vie poursuivait son cours au monastère depuis le départ de son frère. Les leçons se succédaient, et la jeune Yamato s’appliquait de son mieux afin de pouvoir le plus tôt possible partir suivre les traces de Musashi. Certains entraînements étaient parfois longs, et parfois douloureux, mais elle baignait dans cet univers depuis son plus jeune âge et rien de tout cela ne pouvait la faire dévier du but qu’elle s’était donné.
À chaque semaine elle allait quérir des nouvelles de son frère auprès de Kojiro, son oncle, mais rien. Le silence de Musashi, qui avait paru normal les premiers mois, commença lentement à inquiéter leur oncle, quand les mois devinrent année. La jeune femme avait réitéré plusieurs fois sa demande de suivre son frère depuis son départ, mais elle avait essuyé un refus frustrant à chaque fois. Le vent allait pourtant changer car la poigne de l’inquiétude refermait lentement son emprise sur le coeur de l’oncle et vint enfin le jour où il acquiesça à la demande de sa nièce. La formation de celle-ci étant pratiquement terminée, il ne voyait pas de raisons de la retenir d’avantage, mais l’idée de la perdre elle aussi l’avait fait attendre, malgré l’inquiétude grandissante.
La surprise fut telle que Nao resta plantée devant lui, incertaine d’avoir bien entendu, hésitante à quitter la pièce. Le silence, retombé sur le bureau comme une chape après que son oncle eut parlé, s’étirait et c’est avec un sourire en coin qu’il lui fit signe qu’elle pouvait prendre congé et lui recommanda de commencer les préparatifs. Elle ne se le fit pas dire deux fois et s’inclinant, probablement un peu trop rapidement, elle s’éclipsa, avec l’impression de marcher sur un nuage. Outre son pas rapide et le mince sourire qui illuminait son visage, nuls n’auraient pu se douter de l’ébullition qu’elle vivait à l’intérieur. Ses années de travail sur le contrôle de soi avait visiblement porté fruit.
Maintenant qu’elle avait l’aval de son oncle, il lui semblait qu’elle ne savait pas où commencer… C’est qu’elle n’avait jamais quitté le monastère pour bien longtemps auparavant. Elle voyagerait assurément léger ; ses armes, quelques effets, des vêtements plus communs pour passer un peu plus inaperçue, et voilà! Son sac était fin prêt. En regardant la pièce qu’elle considérait comme sa chambre, elle eut un pincement au coeur. Elle avait grandi ici, ce qui l’entourait était tout ce qu’elle avait connu. Elle s’arrêta devant le miroir de la coiffeuse, et se regardant, elle replaça d’un geste lent une mèche de ses cheveux d’ébène qui avait fui le chignon. Maintenant qu’elle avait l’autorisation de partir, on eut dit qu’elle voulait éterniser son départ, s’imprégner de l’odeur de l’endroit, de ses bruits, ses textures. Elle observa son reflet dans la glace et se vit telle qu’elle était à cet instant : une jeune femme craintive. Alors qu’elle fixait son attention sur son propre reflet, ses traits se durcirent et la détermination apparu sur son visage. Elle n’était plus une enfant et son frère était peut-être en danger. Elle lança un regard presque de défi à son reflet, l’enjoignant de l’arrêter s’il le pouvait, et c’est en affichant un sourire confiant et l’air déterminé qu’elle sortit de sa chambre, refermant le panneau derrière elle.
Alors qu’elle passait pour une dernière fois dans l’entrée, elle tomba nez à nez avec son oncle et un autre membre de la congrégation, qui semblaient l’attendre. Sac à l’épaule, prête au départ, elle les salua poliment en s’inclinant. Son oncle lui expliqua alors qu’elle ne ferait pas son voyage seule. Il se trouvait un autre membre du monastère qui avait manifesté son désir de l’accompagner afin de s’assurer du succès de la quête. Elle acquiesça évidemment au souhait de Kojiro, malgré qu’elle ne connaissait à peine le Yamato en question. Elle s’était tant et si bien isolée toutes ces années qu’elle ne savait presque rien des autres membres du monastère, outre son frère adoré. Elle se souvenait avoir croisé ce Yamato dans les couloirs, mais elle n’y avait jamais porté plus attention qu’à un autre. C’est ainsi accompagnée de ce presque étranger, qu’elle partit finalement de « sa maison ». Son aventure allait commencer.
Il ne leur fallut que quelques jours pour atteindre la ville portuaire d’où un bateau devait les amener vers l’île mystérieuse. Les rumeurs qui circulaient dans cette ville au sujet de cette île n’avaient rien d’encourageant. On disait que des démons avaient pris possession de l’île et que tous les navires qui l’approchait étaient coulés par le fond, ce qui valu à Nao et son compagnon de voyage de devoir payer encore plus cher leur traversée…
Heureusement pour eux, un bateau devait quitter la ville prochainement, avec escale sur l’île de Reiden. La traversée allait apprendre à Nao qu’elle n’avait pas tellement le pied marin… mais heureusement pour elle, son compagnon de voyage connaissait mille et un remèdes et put apaiser certains des symptômes les plus désagréables du voyage en mer.
Retour au présent.
Elle releva un peu la tête et inspira l’air marin qui lui fouettait le visage. L’attente sur le bateau était bien longue, mais tout ce temps lui avait permis de replonger dans ses souvenirs, se remémorant les bases de son éducation. Elle ne pouvait par contre s’empêcher d’avoir hâte de le revoir, si jamais elle le revoyait. « Si jamais… » Chassant cette idée négative de son esprit elle se concentra sur les enseignements qu’elle avait reçus. Chacun des idéaux qui lui avaient été enseignés était bien gravés dans sa mémoire, certains étaient même peints sur sa peau. Jamais elle ne déshonorerait son nom et sa maison.
Bientôt ils mettraient pied à terre et pourraient voir par eux-mêmes si les rumeurs entendues étaient fondées ou non, mais surtout, se mettre le plus rapidement possible à la recherche de Musashi... sur les traces de l’honneur...
Nao Miyamoto, Yamato- Messages : 932
Date d'inscription : 12/10/2012
Localisation : Non loin!
Re: Sur les traces de l'honneur
Les deux compagnons de voyage avaient finalement débarqué sur l’île et ils avaient décidé de se séparer afin de mener plus efficacement leurs recherches. Après quelques jours, c’est elle la première qui avait eu la chance de tomber sur Musashi, et grande fut sa joie, tant et si bien que malgré tout son entraînement à bien contrôler ses émotions, elle ne put réprimer celle-ci.
Le voyage avait été éprouvant pour la jeune Yamato et elle s’en ressentait encore, la faiblesse de son corps minant son moral, mais de retrouver celui qui comptait le plus pour elle avait eut l’effet d’un baume sur son âme. Terminées les inquiétudes, les suppositions les plus sombres et les questionnements ; ils étaient enfin réunis. Qui plus est dans une ville où ils n’étaient pas seuls de leur race.
Sachant sa mission maintenant accomplie, elle prit la plume afin d’en aviser celui qui attendait toujours des nouvelles et qui avait mis sa confiance en eux.
Le voyage avait été éprouvant pour la jeune Yamato et elle s’en ressentait encore, la faiblesse de son corps minant son moral, mais de retrouver celui qui comptait le plus pour elle avait eut l’effet d’un baume sur son âme. Terminées les inquiétudes, les suppositions les plus sombres et les questionnements ; ils étaient enfin réunis. Qui plus est dans une ville où ils n’étaient pas seuls de leur race.
Sachant sa mission maintenant accomplie, elle prit la plume afin d’en aviser celui qui attendait toujours des nouvelles et qui avait mis sa confiance en eux.
Nao Miyamoto, Yamato- Messages : 932
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