Un pion de plus sur l'échiquier de la Maeshinne

V.Terram, Maeshin Lun 26 Aoû - 20:42

Dans un lugubre grincement de métal, la Maeshinne ouvrait la porte de la cellule. Cela fut suffisant pour réveiller le prisonnier. Un être plutôt chétif, faible et pitoyable était recroquevillé suir lui-même laissant croire qu'il pourrissait là depuis plusieurs années. Ne montrant aucun pitié envers l'homme mal en point, la Maeshinne avançait d'un pas stricte et digne vers celui-ci. Le talon de ses longues bottes congnaient contre le sol de pierre donnant ainsi un maux.

Bonsoir... dit-elle sans sympathie, froide et calculatrice.

Qu'est-ce que vous me voulez? dit le prisonnier d'une voix plutôt faible mais empreinte à une certaine amertume.

M'assurer que vous étiez toujours en vie. Hautaine, elle le fixait du haut de sa stature aristocrate

Je préfèrerais être mort!

Malheureusement pour vous, vous avez beaucoup plus de valeur vivant que mort. Mais soyez assuré... si vous n'étiez pas une carte à jouer, je vous tuerais sans hésiter pour l'affront que fait votre Empire fait présentement envers le royaume de Madrigal.

Madrigal était à moi! Vous avez aucun droit! Allez vous faire foutre! Cracha-t-il avec une pointe de colère à travers sa faiblesse.

L'envie de lui mettre une botte au visage la démangeait mais la raison lui dictait de contenir sa colère. Il était actuellement trop précieux pour l'abimer. Implaccable, elle répliquait.

Elle ne l'est plus et ce depuis plusieurs années. J'ai donc tout les droit en étant un officier de la Garde Royale. En plus, montrez-vous reconnaissant Monsieur le Gouverneur. Si toute cette histoire du meurtre de l'ambassadeur ne fonctionne pas, vous aurez la chance de revoir votre Empereur... si celui-ci ne vous condamne pas en nous déclarant la guerre.

Qu'il le fasse! Ça m'importe peu de mourir au point que je suis. Une pointe de défi semblait émaner du prisionnier mais la Maeshinne n'en était pas du tout dérouté.

Vous peut-être, mais j'ai des doutes sur l'Empereur capable de condamner son propre neveux. Voyant que l'homme semblait sans réponse.. Bonne nuit Monsieur le Gouverneur.

Victorieuse, la Maeshinne fit donc demi-tour pour laisser le prisonnier de haute valeur à sa cellule et ce dans le secret le plus total. On disait des Maeshin comme une race surnoise. Il y'avait peut-être là un fond de vérité

V.Terram, Maeshin Mer 18 Sep - 13:16

On accusait la Maeshinne de rarement sortir du château. Cette journée n'en était pas plus différente. Assis dans son fauteuil, elle s'y adosser confortablement sans dérogé de sa posture aristocrate pour réfléchir un moment. C'est alors que Monsieur Cressen arriva, lettre en main avec le sceau officiel de la Justice de Madrigal.

Une lettre pour vous Dame Terram. Elle est de la part de la Juge.

Sans un mot, elle tendit la main et des doigts l'ordonnait de lui remettre. Elle en fit une brève lecture. Le fidèle euren restait attendait une réponse.

Faite savoir à Dame Argamane que j'irais à sa rencontre dès que possible. Trancha-t-elle de sa voix naturellement sévère.

Cressen disposait discrètement. Toujours lettre à la main, dans la discrétion de son bureau elle parlait à mi-voix encore plus en réflexion en fixant ladites lettre.

Monsieur L... à quoi jouez-vous? Venir mettre votre nez dans les affaires du Roi est littéralement brisé notre entente. Je deviens de facto, et malheureusement pour vous votre pire ennemi.

Elle restait là un moment, cherchant à comprendre le geste du criminel. Il n'aurait pas agit sans une bonne raison, mais laquelle? La Maeshinne possédait son lot de secret. Allait-elle les partager?

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