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Annonce : grand concours de la plume d'or, lancé par la guilde des arts.

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Message  Marghashka, Nurr Mer 4 Sep - 22:23

Le plagiat était une chose totalement immorale, la remise des prix se verrait suspendue le temps que l'affaire soit tirée au clair. Si plagiat il y avait eu, le plagiaire serait disqualifié immédiatement.
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Message  Marghashka, Nurr Jeu 12 Sep - 21:17

Après délibération, le jury du concours de la plume d'or a décidé de disqualifier le plagiaire. Un léger changement a été apporté chez les lauréats. Voici ce que le jury avait décidé :

Catégorie poésie :

1er Emegius
2ème Saphir
3ème Nao Miyamoto

Catégorie récits :
1ère Eleïs
2ème Morague
3ème Saphir

Catégorie récits scientifiques :
1er Emegius
2ème Morague
3ème Flavien

Les lauréats sont exhortés à donner leurs disponibilités pour une remise des prix imminente. Les candidats, qu'ils soient lauréats ou non, doivent aussi déterminer s'ils veulent voir leurs œuvres publiées sous la forme d'un ou plusieurs ouvrages. Nous félicitons toutefois le talent du véritable auteur des œuvres du plagiaire. D'autres concours prendront place à l'avenir pour ceux n'ayant pu y participer.
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Message  Marghashka, Nurr Mar 17 Sep - 22:09

Les disponibilités des lauréats sont toujours demandées afin de pouvoir décider d'une date. Cela risque de ce faire *ce week end vers 19 heures QC*, mais nous attendons vos disponibilités.
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Message  Saphir, Loriel Mar 17 Sep - 22:25

saphir serait indisponible durant la fin de semaine prochaine.. elle serait disponible mercredi soir seulement.. ou dimanche.on disait qu'elle veillerais a un raid le jeudi .. [et le vendredi-samedi je serai aveugle]
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Message  Emegius de Gartes, Euren Mar 17 Sep - 22:52

(Malheureusement dispo vendredi seulement)
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Message  Marghashka, Nurr Lun 23 Sep - 22:24

Une date fut proposée aux intervenants. Allaient-ils accepter la remise des prix ?

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Message  Saphir, Loriel Lun 23 Sep - 22:58

saphir y serait, mais resterais que 1h..
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Message  Nao Miyamoto, Yamato Lun 23 Sep - 23:02

La jaune ne pouvait assurer sa présence...


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Message  Marghashka, Nurr Lun 23 Sep - 23:13

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Message  Saphir, Loriel Lun 23 Sep - 23:25

peu importe le jour, a 21h Qc, saphir serait que disponible 1h..
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Message  Nao Miyamoto, Yamato Lun 23 Sep - 23:27

Il est certain que la nouvelle date proposée convenait beaucoup plus à la Yamato, mais qu'en était il des autres personnes qui devaient y être?

La date avec le plus de présences possibles devait être privilégiée.





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Message  Emegius de Gartes, Euren Lun 23 Sep - 23:42

Peu importait le jour, le docteur ferait en sorte d'être présent.

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Message  Flavien Denord [Euren] Mar 24 Sep - 0:30

Flavien fit savoir qu'il pourra aussi a cet date et heure
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Message  Marghashka, Nurr Mar 24 Sep - 21:07

*Mercredi à 21 heures QC* fut donc l'horaire privilégié. Ceux ne pouvant s'y présenter obtiendraient leur récompense ultérieurement, mais la cérémonie aurait bien lieu.
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Message  Eleïs Sarelle, Euren Mer 25 Sep - 19:43

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Message  Marghashka, Nurr Mar 8 Oct - 20:07

Les écrits ne seraient probablement jamais réunis sous une même couverture, mais ils venaient d'être laissés en guise de cadeau d'adieu. Tous ceux désirant les consulter le pourraient désormais. Marghashkayana aurait voulu davantage laisser sa griffe sur Rieden, mais le monde était vaste, et elle aurait certainement un rôle à jouer ailleurs...

Catégorie récits sur le thème de la vie et de la mort :
Annonce : grand concours de la plume d'or, lancé par la guilde des arts. - Page 2 4375
Annonce : grand concours de la plume d'or, lancé par la guilde des arts. - Page 2 9jtu

Eleïs

Les marcheurs

Au détour de l’existence, homme et femme se croisèrent. Leur chemin se fit commun, ensemble ils marchèrent donc un temps. Cheminant ensemble, leurs cœurs se mirent à battre, à l’unisson. Ils marchèrent, du printemps de l’existence, à son hiver.

Au fil du chemin, pourtant, la femme s’effondra. L’homme eut beau la secouer, rien n’y fit, sa peau prenait la froideur de la glace, sa peau et sa chevelure prirent blancheur de la neige, sur laquelle elle reposait. Versant larmes amères, l’homme rêva d’un nouveau printemps.

Il supplia l’Unique, de lui ramener sa compagne. Aveugle à l’idée que l’Il avait accueilli sa compagne, qu’il était ce nouveau printemps dont il rêvait, et voyant ses suppliques vaines, ses prières se firent malédictions. Ainsi par deux fois, l’homme avait perdu sa moitié : s’imaginant perdre sa compère, mais aussi, tuant en lui sa part de lumière.

Il dirigea alors ses suppliques vers l’abime, et l’abime lui répondit. Il interrompit pour une première fois le chemin de sa compère, faisant endurer à celle-ci par le Verbe mille violences. Ravissant celle-ci à la chaleur de l’Unique, elle se réveilla auprès de son compagnon, pour ne trouver que froideur. Son corps, et son âme, s’étaient engourdis, son regard s’était vidé, de toute lueur. Ensemble, les marcheurs s’étaient perdus.

L’homme chercha de nouveau à étreindre sa moitié. Sous ses paumes, il ne trouva que la chair glacée, et un être brisé. Blessé, il se fit déception et rancœur.

La femme chercha à son tour, à étreindre sa moitié. Sous ses paumes, elle sentait la palpitation de la vie qui lui avait échappé, la chaleur qu’on lui avait à jamais ravie. Blessée, elle se fit jalousie et vindicte.

Elle étreignit, de sa poigne d’acier, encore et encore, jusqu’à ce que l’insupportable chaleur se dissipe. Le soulagement fit ensuite place à la morosité de la solitude, meublée des relents de jalousie, pour l’âme de son compère, détachée quant à elle des souffrances de la vie et de la non-vie, cheminant cette fois vers le Dieu en la laissant derrière. De dépit à son tour, les pieds dans l’abime, elle usa du Verbe.

Côte à côte depuis, ils errent ensemble, sans plus se voir, sans n’être plus habités d’autre chose que de la pénombre, rongés de dépit et de haine, l’un pour l’autre, comme envers tout ce qui vit. Côte à côte, ils usent du Verbe, tourmentant les os et les chairs, déchirant les âmes, pour refuser à celles-ci le chemin qu’ils s’estimeraient s’être vus bloqué.

Il importe hélas de se souvenir, que la pratique de l’Art Noir la plus dangereuse qui fut, ne se réalise point au nom de la prévisible soif de puissance, de la brute et primaire malveillance, mais au nom de l’amour.

Morague Argamane.
Les derniers jours de Laume




Dans le petit village côtier d’Aspen, les villageois se remettaient durement de leur défaite contre un conquérant du royaume de Sarmarine. Les soldats survivants avaient été enrôlé de force pour surveiller la ville, toujours accompagner de deux soldats de l’armé du conquérant, Segler.

Segler était cruel mais intelligent. Pour s’assurer que les villageois se rappellent de leur position d’être dominé et conquis, il fit installer un grand et mince poteau sur lequel fût juché le magnifique et coloré chapeau de Segler. Il décréta que, sous peine de mort, tous devaient désormais se courber l’échine, très bas, devant le couvre-chef ainsi exposé.

Parmi toute la populace, seul le vieil arbalétrier, Laume, refusa d’obtempérer. Après quelques avertissements, Segler le fit enfermer puis jugé. L’arbalétrier plaida qu’il était un simple d’esprit et que sa distraction permanente le faisait oublier qu’il devait se courber bien bas lorsqu’il passait devant le couvre-chef. Il disait qu’il ignorait totalement l’importance que ce geste avait pour le conquérant.

Le bailli n’en crue pas un mot. Après-tout, ce serait l’occasion parfaite de faire un exemple de cet homme afin d’asseoir le pouvoir de Segler sur les villageois. Il fût donc juger coupable, et Segler fût libre de disposé de Laume à son bon vouloir.

Maître de la cruauté, il voulait tout de même vouloir s’amuser un peu. Il obligea donc à devoir percer, avec un carreau d’arbalète à une distance de 25 mètres, une pomme posée sur la tête du seul fils de Laume. S’il échouait, le vieux Laume serait condamné à mort.

Laume supplia, mais le bailli resta stoïque devant la décision de Segler. Laume se vin donc forcé d’obtempérer.

Le lendemain, à l’aube, le fils unique de Laume était triste et terrorisé. Attacher contre un arbre, il tentait de se débattre en vain contre cette injuste situation. Le père agrippa carreaux dans ceux à sa disposition et regarda son fils longuement. La pomme sur la tête de celui-ci était maintenue en place précairement, on eut presque dit qu’elle tomberait d’un rien.

Il mit un carreau à sa vieille arbalète et la crique, puis visa longuement 25 mètres plus loin. Il suffisait seulement de tirer un peu plus haut... Au moins que, s’il ne manquait pas son coup, le fils n’y passerait pas... Ça main tremblait tellement ! Il fallait qu’il se calme.

Puis le carreau fila à toute allure… jusque dans l’œil droit du fils de Laume.
Fou de rage, alors que la foule était effaré en regardant le petit hurler de douleur dans son agoni, Laume sorti un carreau de sa manche et crinqua l’arbalete.
Avant que les garde n’est couru jusqu’à lui, il chargea et atteignit Segler en pleine gorge.
En un instant, il fut saisit, enchainé et trainé de force. On le pendit devant sa veuve éplorée.

On dit que, un an, jour pour jour après la mort de Laume, le Baillit de la place fût retrouvé un carreau en pleine gorge…

Saphir.
La Vie et la Mort, ou la Colombe et le Corbeau

La Colombe et le Corbeau partageaient même perchoir,
Fixant des armées qui mesuraient leurs étendards.
Le blanc oiseau de paix, la face sous son aile,
Tentait cacher les pleurs qui l'affligeaient malgré elle.

« Pourquoi pleures-tu, ce choix est bien le leur! »
Se risqua à la confronter le noir oiseau de malheur.
Colombe répondit : « Vois leur usage du don de la vie,
Ils guerroient par avarice, par désir, par envie!
Tout ce que je donne, ailleurs ils le reprennent.
Et je t'accuse de rendre chacune de mes œuvres vaines!
Bientôt ils m’imploreront, sur eux de fendre les airs,
Mais sous ton aile lourde, je suis condamnée sur terre. »

Corbeau posa sur elle un regard fixe et froid,
Un œil qui avait mesuré l'abîme par cent fois.
« Tu es blanche mensongère, ou alors fol espoir :
Ton vol est empli de promesses qui meurent avec le soir.
Quand ils en appellent à toi, ils croient implorer la vie,
Tandis qu'ils luttent en vain pour un maigre sursis.
Ils se disent prêts à aller au combat, mais rarement à mourir;
Aucun d'eux n'était donc vraiment prêt à partir.
Tu donnes sans condition et pourtant dresse tes attentes,
Tandis que moi ai mes règles, quand bien même dégoûtantes.
Quand je me pose sur un homme j'ai rendu mon verdict.
C'est un combat vain que tu mènes, la loi naturelle le dicte. »

Colombe, blessée en son amour propre, gémit
Et tenta de nouveau d'accabler son sombre ami :
« Alors dis-moi, c'est pourtant cette même nature,
Qui me fit si belle et toi si laide créature! »

« C'est dans la nature des hommes, de finir le Corbeau,
Alors qu'ils ont déjà un pied au tombeau,
Que préférer croire en une mensongère beauté,
Qu'en une hélas bien plus hideuse vérité. »

Emegius
Alors que le Crépuscule de la Création et son divin holocauste ne sont pas encore advenus, les fumeroles de mon esprit couchent leurs suies grisâtres sur l’éclatante candeur de ce fragment de parchemin. Ephémères pensées transformées à l’éternité scripturale. Qu’elles reposent en paix, car celles qui sont destinées à la postérité.

Parfois pour ne point laisser son âme errer dans les dédales démentiels d’une ritournelle éternelle, il semblerait qu’il convient d’abandonner quelques instants de temporalité afin de noircir quelques feuillets immaculés. Noircir, écrire, pour mieux se souvenir...  Se souvenir, « la souvenance plutôt que la démence ».

« Il chemine au travers du labyrinthe, l’esprit guide l’épée aux tréfonds du dédale au pierres cyclopéennes, les ombres inconnues et coins biscornus égarent sa raison et l’écartent de la bordure des limbes. Seul son coeur palpitant, perce en de subtiles bruissements le silence séculiers de la prison des âmes innocentes. Le regard aveugle, ses doigts contre le granit le guident jusqu’à son ultime combat. Il songe déjà à son destin glorieux contre la bête, ou à sa fatalité probablement plus funeste : se perdre à tout jamais dans les interminables couloirs obscures, ou pire encore, se faire dévorer le coeur par l’immonde bête. Le salut de son âme ne tient qu’à un fil d’or. Fil qui lui semble déjà distendu et trop court pour supporter sa longue errance. Il sait que si le fil cède, ou glisse entre ses doigts, il se damne à ne plus jamais rejoindre le Repos des Guerriers, et sentira s’épuiser corps et esprit dans une interminable agonie... La déchéance des abysses ».  

Le disciple écoutait le maître, et contemplait la gracieuse perfection de son pinceau qui caressait sensuellement le bois verni, et étalait sur la surface picturale la vibration de multiples pigments. Emprunt d’une douce mélancolie, le maître s’émerveillait du drame figé dans la matière de son oeuvre. Son regard lointain se perdait par delà l’espace du cadre, son histoire ne pouvait être si aisément cloisonnée dans la bidimentionnalité de simples planches de bois. Ainsi, comme de multiples rhizomes, les multiples cheminements des possibles proliféraient dans son esprit et par delà le tableau ; et constituaient sans doute ironiquement à leur tour, un dédale de ramifications de narrations. Son attitude contrastait avec la sereine tranquillité des volutes de la brume et du lent miroitement de l’astre diurne sur la surface aqueuse du lac. « La Quête qui nous anime est un labyrinthe » me murmurait-il.

Puis il ajouta, « Fils des chants nocturnes, toi dont le nom porte l’obscure clarté des dieux oubliés. Souviens, toi ! Celui qui souhaite sentir son âme s’immoler de la divine mélopée des Anciens, doit tel l’hélianthe flore de tournesol : mouvoir son attention d’est en ouest afin d’épouser la courbure céleste de l’astre diurne, et abandonner son corps à son contact irradiant. Et cela même dans les tréfonds du dédale de nos pensées... Car, sache que l’épée n’est rien entre le main du meilleur des bretteurs, si celui-ci a abandonné son âme aux vicissitudes abyssales ». Après quelques instants de silence, il vînt noircir une toile immaculée de quelques vers « lac paisible - sérénité diurne - j’entends la clameur de la guerre ». Sans mot dire, il désigna la barque et envoya son disciple glaner un peu d’orge et de houblon qui poussaient à quelques kilomètres des berges du Lac de la Nevda.

Alors que le temple flottant s’éloignait lentement à chaque ramée, le disciple abandonnait son esprit à de latentes errances méditatives, et cherchait à saisir le signifié de ces vers vagues de sens. Subtilement, insensiblement, il songeait peu à peu à ces années d’apprentissages des arts scaldiques et de la spiritualité, son enfance passée aux coté de cet étrange oracle-barde qu’il nommait « Maitre ». Alors que le crépuscule tombait doucement sur la nature virginale, le scalde sentait l’amère odeur de houblon, sans doute portée par la fraîcheur de fin de journée. Une fois le pied à terre, il pris le chemin de la houblonnière, et trouva gîte sous l’alcôve d’une vielle bicoque de bois.

Lorsqu’il revint sur les berges à l’aube, le temple flottant brûlait, les flammes ondulantes ne cessaient de se refléter sur les ondulations paisible de l’eau ; la monomaniaque foi de l’Unique était venu à lui. Cependant, il lui fallu faire son deuil, et parce qu’il du faire son deuil, il pris une saison pour reconstruire le temple flottant et accepter la mort de son maître. C’est à l’automne que qu’il quitta le Lac de la Nevda et pris la voie de l’errance, gardant pour seul guide l’astre diurne.

Skjorvar le Trismégiste.
Un sentiment atroce envahit mon âme, il déchire mes entrailles et me lacère le cœur. Je ressens toutes les émotions existante sur le coup de midi, je tombe, je tombe sans pouvoir m'arrêter. Des yeux observent ma chute avec une rare intensité, comme s'ils se délectaient de ma proche mortalité. Je vais m'écraser, je le sais, je le sens ! Mais je ne veux pas, j'ai encore une vie devant moi, j'ai encore une chance de changer. Une voix sombre, sinistre résonne dans ma tête. Elle me demande mon ambition, mon désir le plus cher. Je lui réponds en criant aussi fort que mes poumons me le permettent. Je veux vivre, je veux survivre. Je veux revoir les êtres les plus chers à ma personne. Je veux parcourir les terres sans me soucier des conséquences... La voix émit alors un rire, un rire qui me donne froid dans le dos. Un rire empreint de sarcasme et de sadisme à mon égard. Une main sortie de nulle part m'agrippe alors et m'écrase comme de la bouillie...

Je me réveille non pas en sursaut, mais calmement. J'ouvre les yeux lentement de ce cauchemar morbide et ridicule pour contempler le ciel. L'orange dont il est constitué est d'une teinte encore inconnue aux hommes, si clair et à la fois si terne. Une couleur magnifique dont jamais mes yeux ne pourraient se détacher. Un papillon passe devant mon regard et met fin à ma contemplation silencieuse. Mon cauchemar est déjà bien loin derrière moi, déjà oublié. Je me redresse en position assise, m'étire, puis me relève sur mes pieds. Il semblerait que je me sois endormi au pied d'un arbre, à la belle étoile. Je lève les yeux vers le soleil pour déterminer qu'il est environ quinze heures, puis j'observe l'endroit où je me trouve. Je reçois un choc puissant lorsque je me rends compte que le monde que j'ai un jour connu n'est plus. Sous mon regard se défilent des ruines, d’autres ruines... encore et encore. L'air devient lentement irrespirable, je comprends que je ne peux rester sur place à me morfondre ou à chercher un raisonnement quelconque. Je me mets donc en marche, avançant a travers les décombres d'une civilisation autrefois prospère.

La faible brise qui souffle sur mon corps n'offre aucun confort. Je suis cependant bien heureux de parvenir à respirer convenablement. Alors que j'émets des possibilités sur ce qui a bien pu se produire en ce monde, j'aperçois au tournant de ce qui semblait être une avenue populaire un jeune garçon de mon âge. Je m'approche et le salut... Je me vois choqué de constater qu'aucun son n'ose sortir de ma bouche. J’essaie donc de crier pour attirer son attention mais sans succès. Paniqué, je pousse un pilier sur le sol, espérant faire un bruit quelconque... Le garçon se tourne alors vers moi et, je ne sais comment, parvient à m'expliquer qu'ici bas, plus rien n'est sonore, tout n'est que silence. Une discussion étrange s'engage entre moi et celui qui devint alors mon frère. Nous nous comprenons par instinct, comme si nous étions liés par télépathie. Lorsque je l'invite à m'accompagner dans mon voyage à travers les ruines, il accepte de me suivre. J'apprends alors la triste vérité.

Ce monde n'est plus, il fut détruit quelques jours auparavant. Rencontrer quelqu'un est une chose si rare qu'il est impossible de ne pas se sentir seul. Ces ruines sont en fait tout ce qu'il reste d'habitable sur cette planète.

Nous nous aidons mutuellement à grimper, descendre ou franchir certains obstacles. Puis, après quelques dizaines de minutes à parcourir avec difficulté une bonne distance, nous apercevons une flaque d'eau. Mon nouvel ami se précipite alors vers celle-ci. Tout heureux que nous puissions boire après tant de temps. Je le vois se pencher vers l'eau, prendre une gorgé puis se reculer avec crainte. Je ne comprends pas ce qui se passe, mais je ne m'attarde pas sur ce fait. Je m'élance dans sa direction pour m'assurer qu'il va bien. Il ne dit rien, incapable de décrire ce qui l'a effrayé, ou alors est-ce notre lien spirituel qui a été brisé ? Curieux de connaitre l'origine de son mal, je m'approche à mon tour de la flaque d'eau. De loin elle semblait banale, mais de proche elle est IMMENSE ! Elle est si creuse qu'une baleine aurait pu s'y baigner... mais qu'est-ce qu'une baleine ? Je ne me souviens plus.

Dans cette flaque, ce lac, se trouve un gigantesque poisson muni de multiples dents acérés. Il sort calmement de l'eau en tentant de m'intimider, mais je reste de marbre. Je ne suis pas effrayé, loin de là. Je suis même trop curieux pour avoir une once de peur. Je m'approche de cet animal fantastique et le contemple. Prit d'un doute soudain, j'ai envie de le toucher, de palper sa substance de mes mains. L'animal sauvage me mord le doigt aussitôt qu'il est suffisamment près. Je recule de deux pas et exprime mon mécontentement. Je suis alors étonné de la réaction du poisson : Il recule également et s'excuse.

Je ne sais exactement ce que nous avons dit, mais moi et ce poisson avons eu une longue discussion. Instinctivement, je savais que ce serait la première et la dernière. Je le savais à bout de force, proche de la mort. Quelque part en moi, quelque chose me donna la force d'accepter ce fait et d'emmener mon frère plus loin. L'image mentale d'une jeune femme avec un joli visage m'était parvenue de la part du poisson. J'avais l'impression que je devais la retrouver avant de quitter cette ville, avant de quitter cette planète détruite.

Mon frère retrouva ses esprits peu de temps après que nous nous soyons éloigné. Grâce à lui je pus retrouver la femme désigné par la créature. Elle se trouvait juste à l'extérieur des limites de l'ancienne ville, attendant patiemment qu'un être humain se présente à elle. Je n’eus pas même le temps de lui signifier ma présence qu'elle se releva et me regarda. Avait-elle prédit cet événement ? Peu importe, le temps pour nous de trouver un refuge au loin était venu. Étions-nous les trois derniers survivants de l'apocalypse ? Je ne sais pas, mais probable que nous étions les trois derniers sains d'esprit. Je devais mener la marche, je devais passer en premier afin de montrer le chemin. C'était écrit dans mon instinct, c'était dicté par mon existence même.

Aucun mot ne fut prononcé, aucun son ne fut poussé alors que nous nous aventurions à travers landes et désert, ravins et précipices. Je ne sais pas si nous parviendrons un jour à atteindre un nouveau refuge. Je ne sais pas si nous survivrons suffisamment longtemps pour découvrir de nouveaux horizons. Tout ce que je sais, c'est que loin, très loin à l'Ouest se trouve quelque chose ou quelqu'un... Il m’attend, il m'appelle ! Je protégerai et mènerai à bon port mes deux anges, je le jure sur mon âme...

--------------Fin de la partie 1--------------

À nouveau je me réveille. Cette fois, ce n'est pas le ciel chaud que je vois. Ce n'est pas un soleil que j'aperçois. À vrai dire, je ne vois rien. Suis-je encore endormi ? Peut être... Je referme les yeux, mais je ne sais pas s'ils sont fermés ou ouvert. Il fait si noir que c'en est absurde. La nuit devrait être passé depuis longtemps, le soleil devrait s'être levé il y a des lustres ! Alors que j'essaie de comprendre comment je m'étais retrouvé ici, un murmure me parvient aux oreilles. Un murmure... Les sons ne sont ils pas sensé avoir disparut de ce monde ? Je tends donc l'oreille et me dirige tant bien que mal en direction de la provenance de ce murmure. Que dit-il ? Je remarque alors que je marche sur ce qui semble être de la terre fraiche. De la TERRE ! Ce n'est pas que du sable qui reste sur la surface de ce monde ! C'est magnifique !
Mais je ne vois rien... J'ouvre et ferme les yeux, toutefois je ne perçois que l'obscurité la plus totale. Le murmure retentit à nouveau, cette fois je peux discerner les paroles...

"Tu es seul... Si seul..."

Comment ? J'essaie de contredire ce murmure et d'affirmer la présence des deux autres. Je ne suis pas seul ! Je ne peux pas être seul !
Mais qui donc est-ce que j'essaie de convaincre ?

Peu à peu, ce sentiment atroce m'envahit. Il est si fort, il me submerge de douleur ! Tant et si bien que je me plie en deux, m'appuyant de mes coudes sur le sol terreux. J'ai peine a respirer, je me sens maudit par la pire des choses. Alors que mon souffle se fait distant, quelque chose de froid me tombe dessus. C'est tout petit, accompagné d'un second, puis un troisième. Lorsque je me rends compte qu'il s'agit de gouttes d'eau, il pleut déjà à verse. Je me fais tremper jusqu'aux os, je me fais lacérer jusqu'à l'âme par ces lames glacée. J'aimerais que mes yeux puissent laisser couler mes larmes, mais je n'y parviens pas. Je veux hurler ma souffrance, mais je n'y parviens pas.

C'est lorsque je me mets à marteler le sol de mes poings que je réalise quelque chose. Il n'y à pas de lumière, alors pourquoi est-ce que tout autour de moi stagne la noirceur la plus totale... alors que je peux voir mes mains comme sous un projecteur ? C'est étrange...

Je me réveille subitement, aux cotés de mes deux amis. Quelque chose a changé en moi durant ce rêve. Mais je n'arrive pas à l'expliquer. Ai-je appris quelque chose d'important ? Mon rêve me glisse entre les doigts alors que j'essaie de me souvenir. J'abandonne donc les recherche peu avant que nous reprenions notre chemin. En effet, j'estime que nous en sommes a mi-chemin de notre objectif. Honnêtement, je n'ai qu'une vague idée de notre destination...

Nous reprenons donc la route à un rythme plutôt rapide. Tout se déroule en silence et paisiblement jusqu'au moment ou nous nous voyons confronté a une fourche.

Trois chemin se présente a nos yeux, chacun semble différent Hélas nous sommes incapable de rassembler nos pensées. Nous sommes prisonniers, hypnotisés par ce que nous voyons.

...Je ne comprends pas exactement ce qui se passe, mais je me sens attiré par le chemin de gauche. J'en oublie mes deux amis et m'enfonce entre ce qui semble être de nouvelles ruines...

Lui, prendra la route du centre.
Elle, prendra la route de droite.

Mais où suis-je ?
-------------------------------------------- Fin de la Partie 2 ------------------------------------------

La lumière du jour me réveille. Je m'étire et je me lève sans attendre. Je ne déjeune pas, je n'ai rien mangé depuis des lustres. Qu'y a-t-il à manger sur cette planète sans vie de toute façon. Sans vie, sans le moindre bruit. La solitude que je ressens fait remonter les paroles étranges entendues dans mon rêve de l'autre jour. Je croyais avoir deux compagnons, hélas nos chemins se sont séparés. Qu'y a-t'il de plus à ajouter? C'est ridicule, c'est atroce. Mais je dois soutenir cette douleur qui me hante. Je n'ai pas le choix.

J'avance sur le chemin de terre sèche, similaire au sable. Je ne vois pas d'herbe, pas d'arbre. Qu'un simple décor monochrome sous la lueur du soleil orange. Autrefois j'aurais donné n'importe quoi pour avoir ce calme, pour me retrouver sous cette lumière chaude et apaisante. À présent, je regrette d'avoir fait ce vœu. Mais tout n'est pas perdu. Si je continue d'avancer sur ce chemin, j'arriverais au bout de celui-ci et je retrouverais peut-être mes amis. Je me demande où ils en sont. Comment vont-ils? Leurs épreuves sont elles plus faciles que les miennes? Je me demande...

Soudain, alors que je regardais le ciel orangé, distrait par mes pensées envers mes amis, je sens une vive douleur sous mon pied. Je m'arrête et je regarde. Je vois du sang et un reflet brillant sur le sol. Comme c'est étrange. Est-ce du verre? Mais qu'est-ce que du verre? Je ne me souviens pas, mais peut être que ce mot convient à l'objet sur lequel j‘ai marché. Je me penche et j'observe de plus près. Quelque chose sort du sol, on dirait la pointe d'un objet bien plus gros. Bien que je sois intrigué, je décide de me relever et de continuer mon chemin sans y accorder plus d'attention. Je fais un pas devant moi, puis je m'arrête à nouveau.

Le chemin sur lequel je suis s'arrête ici. Ou plutôt, il change. Devant moi se trouve le reste du chemin, couvert de ces objets brillant et pointu. Je n'ai pas de souliers (D'ailleurs, qu'est-ce qu'un soulier?) je suis nu-pied. Dois-je vraiment traverser cette épreuve? Dois-je vraiment marcher sur toutes ces choses douloureuses? J'essaie de marcher entre les pointes tranchantes, mais peine perdu. Plus je m'acharne à les éviter, plus je me blesse. Une petite voix s'élève en moi. Au début si faible. Elle grandit de plus en plus jusqu'à ce que je comprenne ses paroles. « Cesse donc de te blesser » Je lui réponds par une question. « Comment les éviter?» Elle me réplique la même question. « En effet, comment les éviter?» C'est étrange, mais je crois comprendre. Je prends une bonne inspiration et j’avance parmi les pointes sans tenter de les éviter.

C'est douloureux. C'est atroce. Mais je me rends compte que la petite voix avait raison une fois de plus. Au bout d'un moment, je ne ressens plus rien. C'est comme si je marchais sur des coussins de velours. La petite voix s'adresse à moi encore une fois. Elle me prévient de quelque chose. Si ce qu'elle dit est vrai, je dois me dépêcher. Je m'élance donc à toute vitesse à travers cet océan de pointes. Je les tache de mon sang, paniqué que je suis. Soudain, je peux voir la fin de ce calvaire...

...Et le début d'un autre.

Une large entrée de pierre se trouve devant moi. C'est une caverne. À l'intérieur, il fait noir d'encre. Pas un son, pas une lumière. J'hésite, j'ai peur. Mais je n'ai pas le choix n'est-ce pas? C'est le chemin qui m'a été donné...

J'entre dans les ténèbres...
------------------------------- Fin de la Partie 3 --------------------------------

Pour la quatrième fois, je m’éveille dans la plus pure des confusions. La seule véritable différence, c’est que cette fois je me trouve dans le noir le plus total. Comme toujours, pas le moindre bruit, pas le moindre vent. Comme si la vie elle-même avait cessé d’exister. Comme si l’existence n’était rien d’autre qu’un rêve. Sans trop connaître mon objectif, je me lève. Je rassemble mes souvenirs. Je suis entré dans cette caverne avec un but bien précis. La traverser.

Cependant, il s’agit là d’une bien dure épreuve. Je suis aveugle, je ne suis qu’humain. Je ne possède pas l’odorat d’un animal. Je ne possède pas de sixième sens. Je me rends compte de mon impuissance, de ma solitude. À chaque fois ce sentiment est de plus en plus douloureux. Je baisse les yeux vers le sol, pour peu que les dimensions soient conformes à mon sens pitoyable de direction. Je constate que je suis en mesure de voir mon propre corps. Il n’y a pourtant aucune source lumineuse. Serais-je encore dans ce cauchemar, ce tout premier cauchemar. Celui duquel je me suis éveillé sans le moindre souvenir. Dans ce monde détruit et en ruines.

Je ne suis pas en train de tomber. Il n’y a aucun regard, aucune voix. Je sens le sol sous mes pieds. Un sol de pierre tout ce qu’il y a de plus normal. Je décide donc de tenter ma chance et d’avancer. Je mets un pied devant l’autre, prudemment.

Peu à peu, mes yeux s’habituent à la noirceur –ou est-ce cette étrange lumière qui illumine de plus en plus large autour de moi- et je suis en mesure de voir où je vais. Je remarque, non sans une frayeur bleu, que j’avance depuis un moment déjà sur un pont de pierre sans rambardes. Que depuis tout ce temps, le moindre faux-pas m’aurait précipité dans les abîmes. Je deviens conscient de mes gestes, de ce qui se trouve devant moi.

J’évolue encore quelques heures sur ce pont de pierre. La fatigue envahit lentement mon corps, signe que la journée tire à sa fin. Je suis heureux de voir un peu plus loin un endroit sûr. Je pourrais l’utiliser afin de dormir, de reprendre mes énergies. Hélas je suis incapable de dormir. Dois-je absolument recevoir un message mystérieux, être proie à un horrible cauchemar pour être capable de dormir? C’est une idée ridicule, mais si c’est la vérité, je n’y peux rien.

Je ne sais pas combien de temps s’est écoulé depuis que je me suis allongé sur le sol de pierre froide. Mais il s’agit probablement de quelques heures. Cette étrange lumière dans laquelle je baigne, cette lueur qui me permet de voir plus loin que le bout de mon nez semble s’être encore une fois élargi. Je parviens à présent à voir des murs de pierre jaune de chaque coté des précipices. Je peux y voir des symboles, des hiéroglyphes. Je ne connais pas leur signification, mais j’ai l’impression d’en comprendre le sens général. Cette caverne serait à la fois un défi et un piège. Je vois une image plus grosse que les autres. Elle est bien découpé, nette. Elle représente un homme qui tente d’attraper une balle. Sous ses pieds, le vide. Il vient de quitter le sol et plongera sans doute dans les abîmes. S’il s’agit d’un avertissement, j’en prendrais compte.

J’entame le reste du voyage. Je me sens un peu plus en confiance dans cet endroit. À présent que je peux voir où je vais, que je suis habitué à la vision de ces interminable trous de chaque coté de moi, je peux évoluer sans crainte. Les yeux rivés sur le sol face à moi, je mets un long moment avant de remarquer une petite lumière juste devant moi. Elle ne semble pas bouger, bien qu’elle avance au même rythme que moi. Je tends la main vers elle, j’aimerais tant la toucher. Il y a si longtemps que tout ce que je vois n’est que ténèbres. Alors que je l’effleure, cette petite boule lumineuse frémi et s’éloigne un peu, me brisant le cœur.

J’accélère le pas pour la rattraper. Elle fait de même. En l’espace d’une seconde, je suis à ses trousses. Non pas rageur, ni envieux. Simplement curieux et excité. À chaque tentative, je m’approche un peu plus du but. Cette lumière m’échappe toujours, mais je comprends ses mouvements. Je suis en mesure de réussir, de l’attraper. Mais je dois attendre le moment propice. Je ne ressens plus aucune fatigue, l’adrénaline parcoure mon corps tel une vague d’énergie infini. Je saute vers elle, je tends les bras. Je referme mes mains autour d’elle dans un sentiment de joie intense. J’ai réussit…

Ma joie est de courte durée. La lumière est intangible. Elle s’échappe aussi facilement que si j’essayais d’enfermer l’air entre mes mains. Lors que mes pieds seront sur le sol je tenterais à nouveau.

Hélas, jamais je ne retrouverais le sol. Du moins, pas avant de perdre la vie. Dans une vision d’horreur, j’aperçois la pointe de pierre de laquelle je me suis élancé. L’image sculptée dans la pierre me revient à l’esprit. Je me suis laissé prendre au piège. Je tombe à présent dans le précipice, la petite boule de lumière danse loin au dessus de moi, comme si elle était prise d’un fou rire.

Un sentiment atroce envahit mon âme, il déchire mes entrailles et me lacère le cœur. Je ressens toutes les émotions existante sur le coup de midi, je tombe, je tombe sans pouvoir m'arrêter. Je ferme les yeux, le sourire aux lèvres. Je sais ce qui va se produire. Bien que ce soit difficile à expliquer, je suis heureux. Je suis heureux puisque je sais de source sûre que je vais enfin pouvoir revoir mes deux amis.

Une paire d’yeux s’ouvre, ils me fixent du regard avec une rare intensité… Ce rire guttural, sarcastique. Je le reconnaîtrais entre mille.

Je veux vivre, je veux survivre. Je veux revoir les êtres les plus chers à ma personne. Je veux parcourir les terres sans me soucier des conséquences. Je veux tout recommencer depuis le départ.

Rhéa Scarlet
Il y a des éons de cela, existait une cité légendaire du nom de Ker-Aran.
Tous les peuples y avaient naturellement contribué et y avaient leur place. Chacun se mêlait aux autres sans inimitié ni appréhension, car tels furent crées les peuples originels.

La cité était de pur mithril rehaussée d'or et de pierreries, mais ce n'était pas tant son aspect, ni sa résistance, ou sa taille mais le travail de concert de tous les peuples qui en fit une cité unique et sans pareille. Les expertises s'étaient mêlées pour donner un véritable don des dieux, qui était fait pour perdurer des milliers d'années, tant que les cœurs des peuples restaient unis...

Et c'est ainsi que Ker-Aran perdura, au gré des millénaires et des attaques de monstres. Nul ne put jamais la conquérir, et elle prospéra grandement sous des gouvernements à la fois altruistes et passionnés. Cet âge d'or permit aux habitants de Ker-Aran de jouir de vies longues et heureuses, dans la plus pure cohabitation.

Mais ce que les peuples avaient construits, ils allaient bientôt le défaire. Car seuls les germes de la dissension allaient détruire l'antique cité. Elles prirent de nombreux noms : jalousie, paresse, orgueil, haine, colère, envie, revanche. La xénophobie crut en même temps que les échauffourées. Chaque tort fait à l'un des peuples faisait croître la haine qu'il portait envers les autres.

Après quelques siècles, Ker-Aran n'était plus que des dizaines de quartiers, repliés sur eux-mêmes, mais sa déchéance, sa vie, son agonie et sa mort n'étaient pas encore terminées. La tragédie qui était sienne était comme un lent poison, instillé dans le voies de circulation jadis si vives de la mythique cité...

Le commerce cessait à présent entre tous les peuples. Les plus sages d'entre eux tentèrent de raisonner les plus intransigeants de leurs semblables, mais ceux-ci finirent par disparaître, victimes de mystérieuses tragédies.

Les isolationnistes commencèrent à s'arroger du pouvoir, entouré de fidèles convaincus. Les chefs les plus paisibles, qui cherchaient à restaurer ce sentiment d'harmonie perdu, succombaient à maints sorts funestes et ceux qui les remplaçaient, fils et frères, n'avaient que le feu de la haine et de la vengeance dans le cœur. S'ensuivit une vendetta, qui dégénéra en maints serments de sang...

On dit qu'un ennemi invisible attendait son heure pour prendre possession de Ker-Aran. Une cité flamboyante tomba en quelques jours en ruines, rongée de l'intérieur. Les peuples, jadis unis, avaient livré eux-mêmes la clé de leur funeste destin à leurs bourreaux.

On dit qu'en leurs propres seins, d'habiles manipulateurs avaient œuvré afin de faire tomber la cité. Des démons, qui apportèrent les vestiges de la cité à leur seigneur sur un plateau d'argent. Ainsi tomba Ker-Aran, victime de la bêtise de ses propres peuples, de tous les vices et la suspicion, la désunion et des complots. Les masques tombèrent alors, et les ennemis de Ker-Aran avaient réussi à la détruire depuis son propre cœur.

Nul ne doit oublier la légende de Ker-Aran, de ces regrettables morts qui n'auraient été si les peuples étaient restés unis. Les plus sages disent que la cité pourra un jour renaître de ses cendres, si nous expions les erreurs de nos ancêtres. Pour ma part, j'ai longtemps cru que Madrigal était ma Ker-Aran, bercée d'illusions. Je garde tout de même l'espoir de trouver la cité de mes rêves, celle où je vivrai et succomberai et pour laquelle je me battrai jusqu'à mon dernier souffle...

Texte anonyme.



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Message  Marghashka, Nurr Mar 8 Oct - 20:10

Catégorie poèmes :
La Bardinique

Un barde est une personne charmante
Un barde est une personne amusante
Nous leurs devons toutes les chansons
Nous leurs devons bien des paroles
Certains se cachent même sous un costume de Fol
Et font qu’à chaque fois nous nous amusons

Qu’il soit d’humeur triste ou gaie
Bien sobre ou enivrer
Il ne fera que nous remettre
Son opinion si bien récitée
Nous lui donnerons quelques pièces méritées
Suite à sa prestation si bien offerte

Les rues regorgent de marchands
Qui viennent profiter de l’attroupement
On y trouvera tout ce qu’on rêve
En passant de l’armure de seigneur
Aux courtes tenues d’un baigneur
Et on boira jusqu’à ce qu’on en crève

La Bardinique est un festival de Bardes
On y entendra bien des sérénades
La Bardinique est le jour des chanteurs
Qui nous conterons des exploits merveilleux
La Bardinique est le jour des heureux
On y bénira les organisateurs

Saphir.
Je n’ai d’yeux que pour elle, mais crains de l’effrayer  
Elle fuit dans la nuit, j'aurais tant voulu crier

Mon souffle s’est arrêté, son battement j’ai visé
Dans la froide pénombre étoilée, trait décoché

Sur le coussin innocent, la proie s’est effondrée
Vint se rependre son sang, la vie lui fut enlevée

Nao.
J'ai filé de mes doigts effilés,
quelques linceuls portés à ton seuil.

J'en ai fait mon oreiller pour t'entendre,
Et fermé les paupières pour te voir.

Entends-tu le ruissellement;
qui longe les douces collines;
Avant de tomber au creux de mes lèvres?


- Jiao Lan Yu
La rivière

Durant sa vie, l'homme pose pied sur toutes les pierres.
Les grandes comme les petites, les plates comme les glissantes.
La pierre qu'il jugera mal le tuera, alors que l’avalera la rivière.

L'homme impitoyable ne voit pas la pitié
Lorsqu’il en aura besoin, ne trouvera cette pierre sous ses pieds.

L'homme trop fier pour reconnaitre ses erreurs
Se rendra ridicule, ratant son saut et plongeant vers son malheur.

Celui saute agilement de soupçon en soupçon, intrigant capable
Ne saura franchir le fleuve, car il ne se fiera aux pierres stables.

Morague Argamane.
Sur la grève

Espérant mon départ à chacune marée,
Je contemple la mer en sondant l’horizon ;
Je suis par mes chaînes durement amarré,
Brûlé par ces liens au port de la raison!

Je suis semblable à l’épave repêchée,
Qui sachant ne jamais regagner l’océan
Sacrifie aux heures sa charpente séchée
Grugée par les sables et battue par les vents!

Emegius de Gartes.
Par delà les crêtes des cieux impassibles,
L’aube nocturne m’avait pris pour cible.

Liqueur d’or, eau-de-vie sans saveur,
Mon esprit flasque et embrumé de vapeur.

Lourdes étaient les gardiennes des portes de mon âme,
Aux portes des songes me conduisirent ces dames

Skjorvar le Trismégiste.
Marghashka, Nurr
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Message  Marghashka, Nurr Mar 8 Oct - 20:18

Catégorie scientifique :
Traité : la chasse aux démons

Rares sont les domaines aussi complexes, que celui de la chasse aux démons. Ces créatures sont tirées de plans extérieurs, part intégrante des méandres des enfers de Berserak, pour la plupart.

La diversité des démons : Il existe plusieurs types de démons, recensés. Les démons ayant marqué, le plus, la mythologie et les mémoires sont de la trempe des balrons, ces êtres au derme calleux, cornus et ailés. Or, ils ne sont pourtant pas les seuls. Diablotins, gargouilles et autres engeances monstrueuses et informes, rejoignent les rangs des créatures démoniaques. Selon leur constitution, leur nature profonde, leurs dons demeurent variables. Ils sont cependant bien souvent craints, pour une capacité physique phénoménale couplée à une grande maitrise des arcanes.

Néanmoins, les pires des démons ne sont pourtant pas ceux qui ont cette apparence marquante. Ils sont ceux, au contraire, qui savent charmer les hommes, ou pis, se mêler à eux. C’est le cas notamment des incubes, succubes, dopplegangers et, évidemment, de la race maudite des Ziars. Si leurs homologues cornus et gigantesques préfèrent souvent les grottes obscures, ou les dédales louches, lorsqu’ils ne talonnent pas un conjurateur inconscient, les démons pouvant tromper les hommes peuvent se mêler à eux, s’immiscer en leur quotidien, et sont, pour cette raison, les plus dangereux.

La seule chose pouvant dénoncer la nature véritable de ces créatures, demeure leur propension à nourrir les vices de Berserak, les plus vils penchants des hommes… et leur tendance à semer le chaos et la destruction, en leur sillage. Les Ziars sont connus, non sans raison, pour la chute de nombre de civilisations, et leur engeance se perpétue encore, responsable de façon plus ou moins avouée de nombre de conflits, de guerres, et de la décadence des grandes civilisations. La propension à une action belliciste, ou un prêche en faveur d’actions décadentes et fourbes, peut se révéler un indice sur la réelle nature de ces êtres. La quête de l’ascension immodérée, en vu de la nécessité de promiscuité des puissants, peut se révéler un autre indice de la nature réelle, de ces êtres.

Les suspects, individus supposés de telle nature pour les actions décadentes, peuvent être soumis à une Ordalie, selon le modus operandi du Saint-Clergé de Tryr. Ordalie qui, sans se voir livrée toute entière à l’attention du lecteur, permet de relever la nature réelle de l’être, en une conjonction d’épreuves auxquelles il serait soumis, ainsi qu’a la constante action de prêtres capables d’en appeler aux forces divines, et donc à même de lever le voile du mensonge et de la corruption.

De la Conjuration et de ses méfaits : Les conjurateurs de démons, quant à eux, doivent être surveillés de près car, au plus souvent, estimant à tort que manier la création de portails extraplanaires permettant la pénétration de créatures destructrices en notre plan en revient au même que la création de nourriture à partir de réactif et d’éther, peuvent être dépassés –et de loin- par leur « art » et trompés, voire dominés, par les créatures conjurées. La nature même du démon relève de la tromperie, de la quête immodérée de puissance. La créature conjurée n’est qu’en partie liée au conjurateur. Elle ne peut se faire animal domestique, et encore moins esclave des volontés du conjurateur. Même les formules les plus complexes, permettant d’écraser la volonté et l’intellect d’un démon, ont leurs failles, que les créatures démoniaques, non dénuées d’intelligence, s’empressent de dénicher. Il n’est pas rare qu’un démon se tourne à l’encontre de son conjurateur, rompe les liens arcaniques qui le maintiennent sous contrôle, et profite de sa liberté pour se faire subversif, ou destructeur. Ceux qui pactisent avec les démons, de quelque manière que ce fut, finissent au plus souvent, abusés, irrémédiablement corrompus, et ont la fâcheuse tendance à passer prématurément de vie à trépas. Par ailleurs, l’action de certains conjurateurs, ouvrant des portails de façon impromptue sur des mondes infernaux afin d’en soutirer une ou plusieurs créatures, peut laisser des traces, et par les scories de portails, reliefs de portails plus ou moins parfaitement dissipés, de nouveaux démons peuvent pénétrer, lorsque le contexte se fait propice.

Comment vaincre un démon : Il faut d’abord, en certains cas, en révéler la nature réelle. Les reliques, et paroles consacrées, ainsi que tout ce qui se rapporte aux énergies positives et lumineuses –et donc en lien avec l’Unique- sont le plus souvent extrêmement répulsives, pour les démons. Un démon, matérialisé en notre plan de façon tangible et rendu suffisamment vulnérable, peut être vaincu comme tout être de chair et de sang. Cependant, des traces de sa présence, la résurgence de son essence, peuvent persister en notre monde –ce qui explique la réincarnation de certaines de ces créatures, ou encore les cas de possession-. Le cas échéant, il est impératif de solliciter un prêtre, afin que ce dernier expurge l’essence démoniaque, vers son plan d’origine lié aux enfers de Bersarak, et qu’il ne trouble plus le monde dans lequel il s’est fait intrus. Il est préférable de bruler les restes démoniaques, en formulant une prière de purification, si la présence d’un prêtre fait défaut.

Morague Argamane.
Bien que la scène est macabre, l'auteur de ce massacre a toute fois laissez beaucoup d'indice sur la manière dont il a opéré. De toute évidence, le coupable sait utiliser les énergies nécromantiques pour parvenir à ses fins. La pauvre victime à été utilisée afin de servir de calalyseur. Je m'explique.

Comme déjà illustré dans ma thèse des affluants magiques, chaque chose qui existe dans cet univers possède de l'énergie à certains degrée, (faune, flore, les différentes races, etc.) Or, si ces énergies existes, il est possible des les exploités pour notre volonté tel que l'on pourrait le faire pour les minerais ou encore le bois. Les plus puissants magiciens se trouve à être ceux capable de mieux les maitrisés et les contrôlers.

Néanmoins dans ce cas, je crois que l'auteur à utilisé non seulement sa propre énergie mais à du utilisé celle de la victime pour être en mesure d'ouvrir autant de portail sur le plan des morts afin d'en faire sortir une véritable petite horde de mort-vivant. Voici sur quoi je base ma théorie.

1- Le Pentagramme. En étudiant ses lignes ainsi que sa composition (sang humain), il devient clair qu'il servait à stabiliser, capter et à modeler l'énergie magique pour cette fin. En effet, en le comparant avec des dizaines et dizaines de pentagramme déjà existant, nous pouvons voir une ressemblance avec ceux dédiée à l'ouverture de portail permanent. De plus, l'utilisation du sang n'est pas rare dans les méthodes nécromantiques. Comme il représente le flot de la vie, je crois qu'il permet une plus grande circulation de l'énergie vitale de la victime. L'Énergie magique circulant déjà, dans son vivant, par ce fluide, on peut penser qu'il facilitait celui-ci lors de sa libération lorsqu'elle fut tué. La comparaison du sang entre le pentagramme et sur le corps de la victime démontre qu'il est le même.

2- La victime: D'autre part, selon le témoignage des personnes présentes, plus de quatre ou cinq portails s'aurait ouvert pour en faire sortir des morts vivants. Or, l'ouverture de portail demande une concentration mais surtout une demande en énergie magique non négligeable. Les plus puissants magiciens sont capable d'en ouvrir 2 à la fois et cela est rare. Or, l'ouverture de 4 ou 5 portails ne peut se faire via des mortels. Soit un regroupement de magiciens combines leur énergie pour cette fin ou, soit doit-on "emprunté" l'énergie par quelqu'un d'autre via des procéder nécromantique. De toute évidence, l'auteur de ce crime à utiliser l'énergie vital de la victime en lui enlevant la vie afin de libérer son énergie destiné au plan des morts. À l'aide du pentagramme, il a emprisonné celle-ci afin de la manipuler selon sa volonté additionné de la sienne.

De plus, on retrouve une fouet sur la scène de crime. Bien que je n'ai pas encore d'information sur ce sujet, il est possible de penser que la douleur infligé à la victime avant son meurtre était une manière d'extraire au maximum toute son énergie magique en stressant le corps. Néanmoins, je ne peux affirmé en ce sens par manque d'information.

Donc, on peut déduire que ce genre de phénomène ne pourra se reproduire sans l'apport additionnel d'énergie d'une autre personne. Nous devrions agir au plus vite avant qu'une autre personne innocente soit tué pour les désirs sombre de ce meurtrier.

Valioskia Terram
Enquêtrice de la Garde.
Emegius de Gartes

Ci commence le chapitre du premier traité
de cet œuvre qui est de l'Anatomie.

Le présent chapitre porte sur l'Anatomie des nerfs, des liens, des cordes et des tendons.

Car les périls sont nombreux et les fers guerroient souvent à la chair, et parce que les muscles sont composés de nerfs, liens, et chair dans l'Anatomie générale de la chair musculeuse, il nous faut bien parler de ceux-ci.

Le nerf est un membre simple, créé pour donner sentiment et mouvement aux muscles et aux parties. Maître Chauliac dans ses propres études souligne que les intentions de la nature en la distribution des nerfs sont trois : l'une pour raison du sentiment qui est instrument de sens : l'autre, pour les mouvements voulus : la troisième et toutes les autres, afin de reconnaître les choses qui déplaisent et heurtent afin de se prévaloir en réflexes. Nous parlons ici bien des sens, car les nerfs ne sont pas seulement implantés aux cartilages, ni seulement aux chairs glanduleuses, car pourtant aux dents nous les voyons bien implantés.

C'est là ce qui est connu de l'École commune de Philosophie et de Médecine : tous nerfs naissent – ou sont manifestes – du cerveau par lui-même, sinon par la nuque dure, sa lieutenante. Les nerfs issus de la part antérieure du cerveau sont plus mols et plus aptes à donner le sentiment. Quant à ceux issus de la nuque descendant du cerveau, ils sont plus durs et plus manifestes aux mouvements. Quoi qu'il en soit, il y a sept paires de nerfs qui naissent du cerveau, et trente par le moyen de la nuque, ainsi qu'un sans compagnon, qui naît de la fin de la section osseuse.

Mais comment savoir si le sens et le mouvement sont portés par un même nerf, ou par divers? La matière est difficile, car selon les maux, cela semble être par un, sinon autrement par divers. Et encore plus difficile est de rechercher si les dites facultés sont portées par les nerfs par un transfert de volonté direct – comme quoi la volonté fait obéir sur le champs – ou par irradiation, c'est à dire un relais musculeux invisible autre que le nerf lors de l'exercice de la volonté. C'est pourquoi il faut en tout temps éviter la blessure d'un nerf lors de la recherche, et chercher à tous les filer ensemble avec grands soins lors de la chirurgie.


Les liens, quant à eux, sont de la nature des nerfs : toutefois ils naissent des os. Nous pouvons en reconnaître deux sortes : les uns lient les os par l'intérieur, les autres joignent toutes les liaisons par dehors. L'articulation des os est ainsi comprise tout autour de ligaments forts et qui peuvent s'étendre et s'étirer selon la croissance ou les blessures du sujet.


Les cordes – ou tendons, c'est identique – sont aussi de la même nature que les nerfs, et davantage : car comme les liens sont des moyens entre les nerfs et les os, ainsi les tendons le sont entre les liens et les nerfs. Ils naissent des muscles et reçoivent des nerfs le sentiment et le mouvement, par lesquels se meuvent les membres. Ils saillent des muscles sous forme habituellement ronde, s'amplifient quand venus aux jointures puis entourent le membre, de sorte que les internes attirent ou plient les membres, et les externe l'étendent. Ainsi, quand l'un tire, l'autre se relâche, et c'est pour cela que la flexion est perdue par l'incision des internes et l'extension par celle des externes. Aucun mouvement naturel ne semble stimuler le muscle en simultané dans ses flexions, mais il en serait autrement chez les danseurs et gymnastes soumettant leur corps à des exercices particuliers.

Ci termine le chapitre du premier traité
de cet œuvre qui est de l'Anatomie.
Charbon de Bois

Le charbon de bois est une poudre noire issue de la calcination à haute température du bois. Le procédé de fabrication est sensiblement le même que pour fondre un minerais de fer. Il suffit de brûlé a très haute température le bois pour en faire des cendres poreuses. Il est activé dans le but de purifier la matière végétale et augmenter sa porosité. C'est avec ces dernières caractéristiques que le Charbon pourra arrivé a une particularité inintéressante dans le monde de la médecine.

Il possède de nombreuses vertus thérapeutiques qui servirons a soigner des affections du Système digestif telles que les diarrhées, les troubles intestinaux, la mauvaise haleine, les selles nauséabondes, les gaz dus aux fermentations, les gastro-entérites ou les intoxications alimentaires.

Le charbon est caractérisé par sa haute capacité d'adsorption qui lui permet de fixer à sa surface, les gaz, toxines et microbes qu'il rencontre. Il faut comprendre que ce ne sont pas que les mauvaises substance qui seront absorbé. Le Charbon peu absorbé une partie d'une potion donné a un patient s'il en a bu trop. Ce qui lui donne une utilité doublement intéressante. Il est bon de noter que le charbon peut absorber jusqu'à 100 fois son volume en gaz ce qui fait un procédé très efficace.

On utilise aussi le charbon de bois dans les cas de poison ingérés. Celui-ci ira absorbé le poison de la même façon qu'il l'a fait avec les gaz intestinaux. Bien que peu utilisé, cet atout médicinal est régulièrement dans la trousse de base de tout bon chasseur et bûcheron.

Rédigé par Flavien Denord
Marghashka, Nurr
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