[RP ouvert] Rêves de vieillard : souvenirs fous et flous.
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[RP ouvert] Rêves de vieillard : souvenirs fous et flous.
Rêves de vieillard : souvenirs fous et flous.
Le bruit du ressac emplit mes oreilles, je me souviens d’un navire qui avait mené une expédition, je me souviens du goût de l’eau de mer et d’un petit singe qui avait fait des jours de marche sur mes épaules. Une petite fille de 5 ans qui avait vu ses parents disparaitre dans l’anéantissement de son village par une horde de non vivants, je me souviens de leur odeur âcre et de leur chair tuméfiée, putride et gorgée d’eau, je me souviens de leur pas lent, de leur gémissement et de leur regard morne. Il est des souvenirs que les vieilles choses comme moi aiment à se rappeler. Il y a ces souvenirs pesants des jours de combats, les muscles tétanisés par l’effort, le regard trouble à cause de la sueur qui coule dans les yeux, de la fournaise d’une armure posée au milieu de la plaine pendant des heures en attendant le signal d’une course dans les bras de la mort. Il y a des souvenirs plus plaisants de moments dans les maisons de thé, d’exécutions ou encore de combats réguliers à l’entrée d’une maison. Lorsque la pluie tombe sur moi et que je suis assis à l’abri je me rappelle de la prise de la ville d’Isuki. Cette cité m’a vu à deux reprises, la première fois ou nous l’avions « libérée » du joug d’un autre clan et la seconde fois ou nous l’avons attaquée alors qu’elle était prise par les Uruks, c’est de cette dernière que je vais vous conter l’histoire.
Premier souvenir : Isuki
" Le soleil était levé depuis quelques heures quand nous avons décidé de prendre la cité d’assaut, j’avais communiqué à notre seigneur quels étaient les points faibles de la ville et nous avions procédé comme pour la première prise de la cité, les catapultes envoyaient sans cesse des colis d’animaux morts dans la ville comme si il en pleuvait, le bruit des corps qui tombaient à l’intérieur des murs avec un bruit mat nous parvenaient à plus de cent pieds de l’endroit de l’impact. L’eau du puit a été rapidement contaminée et l’on entendait leurs plaintes animales jusqu’au rempart, le temps passait et il travaillait pour nous. Douze jours.. C’était le temps que j’avais du attendre lors de la première attaque en procédant de la même manière, ces animaux mirent vingt jours à sortir de leur trou. Une attaque, frontale, directe avec tous les moyens qu’ils disposaient. Tous ceux qui pouvaient porter une arme nous attaquèrent une fois les portes de la ville ouverte.
Ils furent un millier peut être deux, horrible par leur bestialité et par la hargne qu’ils avaient, vidé par la maladie, rongés par la disentrie et la famine. Ils furent je l’accorde de bien braves combattant même si leur mort était annoncée.
La porte de la cité s’ouvrit avec fracas, l’on pouvait entendre leurs cris de rage derrière celle-ci parce qu’elle résistait. Ils déboulèrent comme un torrent qui déferle dans une vallée, courant poilu et malodorant, charriant la mort et la maladie. Le torrent se fracassa sur le rocher que nous étions.
Ma première flèche toucha l’une de ces bêtes dans la gorge, elle n’était pas ajustée et tirée un peu au hasard mais elle accomplit son œuvre en partie par sa propre volonté de détruire cette race. Les autres vinrent à toucher les cibles à des endroits plus sensibles, trouvant le défaut de l’armure pour s’y loger, trouvant une veine irriguée en sang impur pour s’y enfoncer. Puis ils furent trop près pour l’arc et je tirais ma lame. L’âge avait émoussé mes réflexes mais ils étaient encore capables d’éviter leurs lourdes armes, leurs gourdins et leurs crocs. L’haleine sanglantes de ces choses embaumaient tous mes guerriers, leur sang coloraient nos armures pendant que nous tranchions bras, jambes et têtes sans arrêt aucun, un coup d’estoc et ma lame s’enfonçait dans un ventre, un coup de taille et les intestins se vidaient sur le sol le rendant glissant, un mouvement du poignet pour dévier une lance et un autre pour lui couper la hampe.
Nous furent vite vainqueur de ce combat, essuyant les lames de nos ancêtres sur leurs corps, empalant leurs têtes sur des pics afin de montrer qu’il ne fallait pas se moquer de notre puissance. Vous trouverez peut être cela très impropre ou pas assez fidèle au sens de l’honneur que l’on peut donner à son adversaire mais alors vous n’avez pas compris que ces choses n’étaient pas des hommes, c’était des bêtes assoiffées de sang humain. Non elles ne méritaient pas le respect de l’homme, elles ne méritent que de périr.. Rapidement.
Cette histoire était celle de la seconde prise de la ville de Isuki la morte les enfants."
Les enfants réunis au port s'échangèrent un sourire et demandèrent une autre histoire que je leur refusais. Tout vient à point qui sait attendre.. Peut être des questions viendraient t'elles des visiteurs qui avaient tendu l'oreille vers l'histoire d'un vieux fou.
Le bruit du ressac emplit mes oreilles, je me souviens d’un navire qui avait mené une expédition, je me souviens du goût de l’eau de mer et d’un petit singe qui avait fait des jours de marche sur mes épaules. Une petite fille de 5 ans qui avait vu ses parents disparaitre dans l’anéantissement de son village par une horde de non vivants, je me souviens de leur odeur âcre et de leur chair tuméfiée, putride et gorgée d’eau, je me souviens de leur pas lent, de leur gémissement et de leur regard morne. Il est des souvenirs que les vieilles choses comme moi aiment à se rappeler. Il y a ces souvenirs pesants des jours de combats, les muscles tétanisés par l’effort, le regard trouble à cause de la sueur qui coule dans les yeux, de la fournaise d’une armure posée au milieu de la plaine pendant des heures en attendant le signal d’une course dans les bras de la mort. Il y a des souvenirs plus plaisants de moments dans les maisons de thé, d’exécutions ou encore de combats réguliers à l’entrée d’une maison. Lorsque la pluie tombe sur moi et que je suis assis à l’abri je me rappelle de la prise de la ville d’Isuki. Cette cité m’a vu à deux reprises, la première fois ou nous l’avions « libérée » du joug d’un autre clan et la seconde fois ou nous l’avons attaquée alors qu’elle était prise par les Uruks, c’est de cette dernière que je vais vous conter l’histoire.
Premier souvenir : Isuki
" Le soleil était levé depuis quelques heures quand nous avons décidé de prendre la cité d’assaut, j’avais communiqué à notre seigneur quels étaient les points faibles de la ville et nous avions procédé comme pour la première prise de la cité, les catapultes envoyaient sans cesse des colis d’animaux morts dans la ville comme si il en pleuvait, le bruit des corps qui tombaient à l’intérieur des murs avec un bruit mat nous parvenaient à plus de cent pieds de l’endroit de l’impact. L’eau du puit a été rapidement contaminée et l’on entendait leurs plaintes animales jusqu’au rempart, le temps passait et il travaillait pour nous. Douze jours.. C’était le temps que j’avais du attendre lors de la première attaque en procédant de la même manière, ces animaux mirent vingt jours à sortir de leur trou. Une attaque, frontale, directe avec tous les moyens qu’ils disposaient. Tous ceux qui pouvaient porter une arme nous attaquèrent une fois les portes de la ville ouverte.
Ils furent un millier peut être deux, horrible par leur bestialité et par la hargne qu’ils avaient, vidé par la maladie, rongés par la disentrie et la famine. Ils furent je l’accorde de bien braves combattant même si leur mort était annoncée.
La porte de la cité s’ouvrit avec fracas, l’on pouvait entendre leurs cris de rage derrière celle-ci parce qu’elle résistait. Ils déboulèrent comme un torrent qui déferle dans une vallée, courant poilu et malodorant, charriant la mort et la maladie. Le torrent se fracassa sur le rocher que nous étions.
Ma première flèche toucha l’une de ces bêtes dans la gorge, elle n’était pas ajustée et tirée un peu au hasard mais elle accomplit son œuvre en partie par sa propre volonté de détruire cette race. Les autres vinrent à toucher les cibles à des endroits plus sensibles, trouvant le défaut de l’armure pour s’y loger, trouvant une veine irriguée en sang impur pour s’y enfoncer. Puis ils furent trop près pour l’arc et je tirais ma lame. L’âge avait émoussé mes réflexes mais ils étaient encore capables d’éviter leurs lourdes armes, leurs gourdins et leurs crocs. L’haleine sanglantes de ces choses embaumaient tous mes guerriers, leur sang coloraient nos armures pendant que nous tranchions bras, jambes et têtes sans arrêt aucun, un coup d’estoc et ma lame s’enfonçait dans un ventre, un coup de taille et les intestins se vidaient sur le sol le rendant glissant, un mouvement du poignet pour dévier une lance et un autre pour lui couper la hampe.
Nous furent vite vainqueur de ce combat, essuyant les lames de nos ancêtres sur leurs corps, empalant leurs têtes sur des pics afin de montrer qu’il ne fallait pas se moquer de notre puissance. Vous trouverez peut être cela très impropre ou pas assez fidèle au sens de l’honneur que l’on peut donner à son adversaire mais alors vous n’avez pas compris que ces choses n’étaient pas des hommes, c’était des bêtes assoiffées de sang humain. Non elles ne méritaient pas le respect de l’homme, elles ne méritent que de périr.. Rapidement.
Cette histoire était celle de la seconde prise de la ville de Isuki la morte les enfants."
Les enfants réunis au port s'échangèrent un sourire et demandèrent une autre histoire que je leur refusais. Tout vient à point qui sait attendre.. Peut être des questions viendraient t'elles des visiteurs qui avaient tendu l'oreille vers l'histoire d'un vieux fou.
Zao Minh Yu, Yamato- Messages : 11
Date d'inscription : 08/09/2013
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