[ Post RP ouvert ] Quelque part, sur la mer

Debout à la poupe du navire, appuyé sur le bastinage. Un Euren regardait le sillage que le navire laissait comme il l'avait fait quelques années auparavant lors de sa première venue.  Bien des choses avaient changé en deux ans.  La première fois, il était venu en jeune homme pourchassé, n'arrivant qu'à fermer l'oeil que lorsqu'il avait son épée à porté de bras et son dos collé sur le mur. Aujourd'hui, il revenait en homme libre, la prime sur sa tête étant disparu en même temps que le dernier membre de sa dynastie était disparu.

Il se retourna, songeant à ce qu'il l'avait amené à revenir. Il aurait théoriquement pu reprendre les rennes de la famille et de la baronnie, en son statut de dernier membre vivant de la famille, malgré son statut de bâtard, mais il avait préféré revenir à Rieden. C'était sur les landes sauvages de ce continent qu'il avait pour  la première fois arrêté de survivre pour commencer à vivre, c'était devenu son chez lui...Du moins plus que le manoir familial, désormais une ruine fumante.

Il se leva, pour aller déambuler sur le pont du navire voyant ce qu'il pourrait y trouver d'intéressant.  Eckhardt ''le golem d'agapite'' Wettin revenait à la maison

Depuis tôt le matin, la jeune Loriel était bien tranquille sur le bord du bastingage.
Comme plusieurs de sa race, elle était parti à l'aventure le plus tôt possible.

Dans les plus petites de sa race, on la distinguait par ces cheveux d'un bleu clair (Réelle couleur ou teinture ? bonne chance pour lui faire cracher la vérité! mais ces sourcils bleu pouvait porter confusion... ). Toujours avec un vieux livre poussiéreux, qui dépassait de sa sacoche de taille pleine à en déborder, on pouvait sérieusement se demander comme une personne aussi svelte arrivait à la porter sans pencher d'un côté.


une canne à pêche à la main, Saphir pêchait pour le repas du soir. ça ferait changement de la viande séché accompagner de pommes de terres. Ceux suffisamment proche pouvait entendre la petite Loriel chanter la chanson suivante alors qu'elle observait sa ligne à l'eau:




Le soleil est sur le point de paraître
Déjà, mes bagage sont prêt
Sourire aux lèvres, je part avec entrain
En sifflant ce doux refrain

petit poisson-son-son
Mord à l'hameçon-son-son

Lentement je défais le cordage
Puis le bateau quitte le rivage
Et alors qu'on s'éloigne avec le vent
Je profite du calme de l'océan en chantant

petit poisson-son-son
Mord à l'hameçon-son-son

Tous ensemble on met un vers
Tout en marmonnant une prière à Arune
Et, une fois la ligne à la mer
Entâmons ensemble, nos voix ne fesant qu'une

petit poisson-son-son
Mord à l'hameçon-son-son

Alors que les vers sont immergé
L'eau de vie fût débouché
Et une fois que l'on croit tenir deux lignes
On bredouille malgré l'effet du fruit de la vigne

petit poisson-son-son
Mord à l'hameçon-son-son

Une fois revenu victorieux
Avec le gros sac qui attire les curieux
Et l'odeur qui s'en hexale
Promet à tous une excellente ripaille

petit poisson-son-son
À mordu à l'hameçon-son-son

à savoir si la fin serait à l'image de son actuel réussite, les 2 poissons déjà sorti pouvaient présager au moins un changement de repas pour certains chanceux.

Inoüe se trouvait pour sa part assit sur un banc, sur le pont arrière du bateau .


D'un air calme, il observait l'agitation de l'équipage, ainsi que les autres voyageurs, passant de longues minutes à détailler chacun de leurs gestes, écoutant chacune de leurs paroles .

 Il ne put retenir un léger sourire à la vue des loriels, que ça soit celle qui parlait aux poissons, comme à celle a qui le café parlait .


 - Quel étrange peuple ... Se dit il


 Puis il reprit son observation, passa quelques secondes sur la sylwish, qui n'eut pas le mérite de lui arracher un commentaire . Ça n'est qu’après avoir analysé ce petit monde, que le yamato se leva, se dirigeant vers le pont principal, il s'arrêta aux côtés de la pêcheuse .


 - Ainsi, c'est à vous que l'on doit nos repas ? Dit il simplement .

La chanteuse leva ses yeux d'un bleu clair vers l'un de ces résultat de la "Vague d'invasion jaune" le si calme Yamato.

Elle répondit d'un large sourire avant de suivre par la suivante:



Ho, Mais si la chance me sourit suffisamment, peut-être pourrons nous tous avoir quelque chose de plus savoureux à ce mettre sous la dent. La viande séché c'est bon la première fois, mais sa roule dans la bouche la seconde !
Mais pourquoi ne pas vous trouvez une canne à pêche vous aussi, afin de moins reposer sur la chance et plus sur le désir de bien manger ?

 Si elle prenait le temps de l'observer, elle pouvait constater qu'il semblait jeune, entre vingt cinq, et trente années, vêtu d'habits traditionnels à son peuple, masquants une bonne partie, si ce n'est la totalité de sa potentielle musculature . Portant un sabre de bois retenu par une pièce de tissu à la taille . Ses vêtements ne semblaient pas de mauvaise facture, sans être exceptionnels, on voyait cependant qu'ils étaient portés depuis (trop ?) longtemps .






Le yamato regarda un instant autour de lui, avant d'apercevoir une seconde canne, accrochée au mat central du navire, il alla donc s'en saisir avant de prendre place aux côtés de la loriel .


 - les vôtres sont en majorité sur ce navire, j'avouerai trouver cela curieux, c'est bien la première fois que je vois
un loriel, et voici que je me retrouve sur un navire plein, venez vous tous du même endroit ? Dit il, amusé, en jetant sa ligne à l'eau .

Elle sourit en regardant Inoüe s'asseoir a coté d'Elle avec la canne
il est normal de voir plusieurs Loriel sur un bateau de voyage. Nous sommes des voyageurs et rare sont ceux qui s'établissent définitivement à un endroit.. Même lorsqu'un Loriel s'établit dans une ville, il est à risque de retourner se balader.


La Loriel regarda le Yamato lancé sa ligne a l'eau, puis éclata de rire

Vous pêcher vraiment pour le simple fait de mettre une ligne a l'eau.. Si jamais vous sortez quelque chose sans appas ce sera une journée riche en poisson. Mettez donc cet œil de poisson au bout de votre ligne avant de passer pour étourdi. dit-elle en lui tendant l’œil de poisson

Il regarda un instant la loriel avant de prendre le fameux oeil et de l'accrocher au bout de son hameçon, avant de rejeter le tout a l'eau .

- Merci pour cet appat, pardonnez moi mais j'avouerai me nourrir généralement de la chasse, ou de l'agriculture, la pêche n'étant pas réellement dans mes habitudes . Heureusement, me direz vous . Ajouta t'il en souriant légèrement, amusé .


- Les histoires disent donc vrai, la majorité des vôtres passent donc davantage d'années sur les routes, que dans des cités . Nous ne sommes donc pas si différents, vous et moi .


 Il jeta un oeil au bouchon, qui flottait toujours a la surface, avant de revenir à elle .

- Mais dites moi, les histoires, prétendent que vous êtes davantage des artistes et autres troubadours, jamais vous n'êtes ennuyés par des quelconques brigands ?

Suite a ces remarques elle ne pouvait que continuer de sourire

Je n'ai encore rencontré de brigands pour ma pars, puisque mon voyage commence a peine. J'espère d’ailleurs ne jamais en croiser! question que ma santé se porte bien Elle marqua une courte pause j'aimerais fortement découvrir bien des choses avant de devoir m'arrêter pour une raison aussi horrible.

Il sourit légèrement à ces dernières paroles avant d'ajouter .




- Le cas échéant, n'hésitez pas à venir me trouver, je me nomme Inoüe Mitsujima, et je vous suis redevable d'un œil . Dit il en souriant légèrement, comme pour ajouter une note humoristique à la réplique .




 Puis il revint à son bouchon, qui ne se décidait vraiment pas à plonger .

Saphir éclata d'un rire claire avant de lui répondre, toujours souriante

Je suis Saphir, et je n'oublierai pas vos paroles !

puis elle retourna a l'observation de sa ligne de pêche

Kylar quant à lui se trouvait dans les bas fond du navire, la ou les rats avait pris logis. C’était un endroit où le monde sein d’esprit évitait le plus possible car c’était simplement un endroit peu fréquentable. Il était assis à une table mal éclairer il s’attardait à appauvrir les membres de l’équipage qui avait ardument gagné leur or, équiper d’un jeu de carte et de quelques dés il occupait c’est temps libre avant d’atteindre la destination.
 
-ARRR! Cet peau grise m’a encore tout raflé! S’écria un des membres d’équipage avant de ce lever d’un bon en reversant sa chaise.
 
Le maeshins était calmement assis et portant son regard verdâtre sur l’individu qui quittai la table et ne put s’empêcher d’afficher un mince sourire. Il se remit à distribuer d’une façon très agile les cartes aux trois personnes restantes à la table et ainsi il tentant à nouveau de faire gonfler sa bourse

Elle avait enfin réussit à fermer son collier ce qui cependant la déséquilibra.
C'est avec la plus "merveilleuse" et "gracieuse" des poses qu'elle tomba le cul par terre.
POUF! S'en suivit un juron à la sonorité des plus bucoliques. 

Nom d'un brin d'herbe étiré entre deux saules!

Elle eut une légèrement moue et un clignement d'yeux hébété. Elle se frotta le côté droit de la fesse d'une main affublée de bagues-babioles en résine, ambre et autres fantaisies naturelles.

Elle eut un sourire léger étirant ses lèvres alors que sa main délicate aux doigts longs et bagués se glissèrent contre la paume de l'homme.
Ses iris d'un gris bleuté rappelant parfois l'acier ou peut être les prémices d'une perte de vue? Croisèrent ce regard. Elle l'observa de longue haleine pour enfin lui souffler.

La prévoyance n'est pas mon domaine. Comment vivre si l'ont prévoit tout?


Un tout petit rire sortit de sa gorge de cygne avant qu'elle ne continue.
Elle se releva avec son aide, se tenant à ses côtés de sa silhouette menue.

Je vous remercie grandement et je serai heureuse de vous prédire l'avenir.
Que préférez-vous? Le thé? Le café? Les lignes de la main? Les osselets? Les entrailles?
 
Sa main d'ailleurs n'avait pas encore quitté celle de l'homme d'ailleurs. Hasard sans aucun doute? 

Malalaise, le Yamato retira alors aussitôt sa main, il semblait fort peu habitué au contact d'une femme, encore plus une femme de la beautée de la Loriel. Il hocha alors tout simplement la tête aux dires et lui répondit le plus simplement possible de sa voix rauque.


La lecture dans le thé me semble des plus interessants. Pourquoi pas?

Un hochement, deux hochements de son minois confirmèrent son acceptation.
Elle s'éloigna de quelques pas, lui faisant signe de la suivre.
Le pont était certes un endroit très agréable, cependant, il faudrait y trouver un endroit plus calme.
C'est sur l'arrière du navire qu'elle s'installa en tailleur, sortant de son sac à malice un attirail de bois. Une sorte de bol lissé, un pilon, une petite boîte mais aussi une outre en peau.

Prenez place l'ami.

Elle déversa quelques feuilles de thé séchées dans le bol pour pouvoir les écraser d'un mouvement circulaire du poignet avec le pilon. Elle se mit à marmonner tout en tournant et réduisant en fragments le contenu.

Oh! S'exclama t'elle au milieu de son fourbi.
 
Elle sortit de son sac un petit pot noir dont le couvercle semblait être en verre.
Il émit un bruit de liquide, elle prit soin de le déposer sous un rayon de soleil avant de commencer à verser l'eau de son outre dans le bol.
Elle fit pivoter le bol en cercle, le thé venant à se faire bercer par cette marée improvisée.


Pour séparer la crinière du cheval, c'est de la subtilité qu'il faut.
On ne doit pas croire à l'aveuglette mais l'espoir amène son lot de réussite.
La crédulité est un défaut mais ne pas croire est pire que la mort.
Surveille ta lame car la mouche qui bourdonne n'est pas de bon conseil.

Ses prunelles métalliques fixaient avec attention les petits morceaux de thé s'agitant dans l'onde. Elle semblait absente puis dans un sursaut, elle lui offrit un sourire, doucereuse.

Du thé? J'ai aussi quelques fruits séchés pour accompagner celui-ci. Il faudra juste attendre un tout petit peu que l'eau soit chaude. 
Vous aimez les fruisanes?

Désignant d'une main leste et volatil l'étrange récipient sombre.