La fonte de la Dame de glace

V.Terram, Maeshin Lun 17 Juin - 22:44

Après la Saga au château de Madrigal, le bain de sang fut évité de justesse. Le bon Roi avait été ensorcelé, dit-on, par un Ziar cherchant à créer un conflit continental avec les autres colonies. Alors que les troupes royales marchaient vers celles-ci, la Maeshin ainsi qu'une poignée de guerrier furent interruption dans la salle du trône pour mettre fin au complot du Ziar.

Malheureusement, il prit la fuit mais la guerre était évitée et le Roi sauf. Pour son dévouement constant, la Maeshin avait été proclamée Conseillère Royale. Après cet épisode, Valioskia vivait telle que dictait sa grâce et classe. Malgré tout, elle continuait d'être aussi froide qu'une banquise.

Pendant période de guerre montre les monstres, elle s'avérait à être une excellente gestionnaire du Royaume. En froide calculatrice, elle conseillait le Roi toujours sur la raison et le choix les plus efficaces et ce malgré la morale. Laisser mourrir 20 personnes ici pour en sauver trois fois plus ailleurs. D'ailleurs, les rumeurs n'allaient pas tarder à son sujet. Ses détracteurs l'accusaient de se servir du Roi pour ses propres fin réduisant ainsi sa Majesté à une marionnette aux yeux du peuple. Ou encore, des rumeurs qu'elle avait à son tour ensorceler le roi. D'autres disait qu'elle était sa maîtresse et on ne sait quoi encore. De toute manière, Valioskia ne s'arrêtait jamais sur ce genre de raggot. Ironiquement, elle n'avait pas le temps. Elle ne pouvait accorder plus de temps à ses arrières alors qu'elle s’affairait à gouverner Madrigal d'elle même prenant pour acquis qu'il s'agissait de sa ville.Ses adversaires ne tardaient point d'entrer en scène politique pendant ce moment d'inattention de sa part. Malheureusement pour elle, la politique allait lui mettre une dague dans le dos.

Un bon matin, dans son luxueux bureau de Conseillère

Monsieur Cressen, je vous prierais d'aller porter ces nouvelles lois au Roi. Je désire avoir sa ratification avec sa signature. Dit-elle de manière naturellement exigeante. Travaillant avec celle-ci depuis plusieurs années, il n'en faisait aucune formalité.

Tout de suite Madame la Conseillère. D'un geste habitué, il prit la pile de document et s'en aller vers la salle du trône d'un pas pressé.

Prenant une pause de ces obligation gouvernementales, elle se leva telle une aristocrate pour observer la Ville à travers de sa grande fenêtre à carreau. Ses yeux rougeâtres et perçants détaillaient l'ensemble de la plèbe alors qu'aucune émotion sauf la froideur caractérisait son visage.

Au bout de quelques minutes seulement, son secrétaire personnel revint, encore les documents à la main. Elle se détourna même pas. Conservant ses yeux fixer sur la population qui grouillait telle une ruche de fourmi.

Je suppose, Monsieur Cressen, que vous avez encore les documents avec vous. De mémoire, je n'ai jamais eu conscience que le Roi s'est empresser de la sorte à signer des textes de Loi. Alors qui a-t-il Monsieur Cressen? Trancha-t-elle avec une sévérité naturelle.

Euh, bien Madame la Conseillère, on ne m'a pas permis d'entrer dans la salle du Trône alors que le conseil est en scéance et on m'a donner cette note et ce document de la part du Grand Prête Edren Duroir qui vous est adressé.

Inspectant une charrette qui passa la grille du chateau, elle répondit d'un ton monocorde.

Monsieur Cressen, je crois que vous faites erreurs, la prochaine scéance royale n'est pas av...

Elle s'interrompa net. Comme si elle venait d'avoir une illumination. Toute les pièces du casse-tête se mettait en place. Elle se retourna vivement et arracha littéralement les documents des mains de son secrétaire.

Donnez moi ça!

Par ordre du Conseil Royale et ratifié par sa Majesté le Roi Armend de Gren,

Le conseil a conclu que Madame Valioskia Terram, Conseillère du Roi, est maintenant retirer de son titre. Le Roi n'ayant plus besoin de ses services, il la remercie

Suivant en bas de l'édit

Elle jura plusieurs mots dans sa langue natale. On pouvait simplement entendre le nom du grand prête au travers. Valioskia venait de réaliser son erreur d'avoir sous estimé la puissance politique de cet homme. Cela lui coutait maintenant très cher d'avoir perdu la faveur du Roi.

Pour une rare fois, on pouvait lire sur son visage de l'armertume et de la colère alors que ses traits étaient crispés. Son visage de glace avait fondu...

Ça ne se passera pas comme ça et je compte bien avoir des explications!

Instantanément, elle fit bruler la note d'un claquement de doigt pour prendre un pas stricte et déterminée tout en faisant attention de reconstruire son visage de glace.

Madame la Conseillère?

Ne faisait aucunement fit de son secrétaire, elle marcha en direction du Conseil afin d'obtenir des réponses alors qu'elle savait, dans son fort intérieur, qu'elle venait d'être battue.

(La suite un peu plus tard dans la semaine! ^^)

V.Terram, Maeshin Mar 18 Juin - 14:38

Déterminée, elle se dirigea d'un pas rapide mais toujours noble vers la salle du trône. Comme s'il avait prévu le coup, le Général se tenait là, fièrement devant la porte massive du trône accompagné de deux garde royaux.

Allant directement au but, elle demandait de manière exigeante.

À quoi cela rymthe-t-il Général? J'exige des explications! Bien que son visage était de glace, le ton de voix qu'elle employait trahissait sa véritable état d'âme, elle était en colère.

Très chère, il n'y a rien de personnel dans cette décision. Le Conseil a jugé bon de vous remercie de vos loyaux services envers la couronne. Tous sont d'accord pour dire que c'est le meilleur choix pour la Cité. Étant vous-même un fervante protectrice de ce Royaume, je suis certain que vous comprennez la raison qui a motivé cette décision. En fin politcien, elle mimait la désolance.

Épargnez moi vos fausses sympathies je vous prie, quelle est la véritable raison? Repris-t-elle froidement alors qu'elle reprenait le dessus et n'affichait plus la moindre émotion.

Si vous y tenez. Il s'Avère que les rumeurs qui courent à votre sujet entâche l'image de la Royauté. Évidement, je ne crois point à ces histoires mais le peuple si. Cela à donc pour effet d'amoindrir l'autorité du Roi envers la population. De ce fait, vous retirer cercle Royale nous sembles être la solution la plus juste.

Pendant son explication, Valioskia restait de marbre. Pour ensuite prendre la parole

Très bien, si cela est la décision du Conseil, j'abdiquerai donc mon titre. Dit-elle alors qu'elle utilisait toute ses compétences de contrôle pour ne rien laisser parraître. Intérieurement, elle bouillonnait!

Sèchement, elle se retourna pour interpeller son secrétaire de la suivre.

Oh, je crains que Monsieur Cressen pourra vous suivre dans vos démarches. Il reste encore un employer de sa Majesté. De plus, comme vous n'êtes ni noble et ni une employer de sa Majesté, j'aviserai les gardes de vous escoter jusqu'à la sortie. Dos a elle, le Grand Prête laissa passer un sourire alors qu'il savait très bien comment tourner le couteau dans la plaie.

Valioskia s'immobilisa le temps de quelques secondes. L'idée de contre attaquer l'avait électrifier mais elle se ravisa. Elle se savait défaite et la raison lui dictait de ne pas se laisser emporter par ses émotions. Tôt ou tard, elle reviendrait en force et il fallait préserver les apparences.

Ce ne sera pas nécessaire. Je vais chercher mes effets et je quitte.

Mais j'insiste.

Elle inspira un peu plus qu'à l'habitude alors qu'elle était battu à plate couture.

Très bien Général. À votre guise.

Voilà comment se présentait la fonte de la Dame de Glace alors qu'elle sortie, bagage à la main du château de la même façon qu'elle était arrivée au tout début de son histoire.

Néanmoins, certaines personnes étaient favorables à sa position de pouvoir. Parions qu'elle utiliserait à son tour son influence pour retrouver toute sa gloire passée...

Anamira Silmi, Sylwish Mar 18 Juin - 19:39

( HRP : Je tenais simplement a souligner tes posts, ils sont divertissant et m'aide a boire mon café le matin! Alors lache pas je veux voir d'autre post de l'iceberg )

V.Terram, Maeshin Mar 25 Juin - 19:28

Alors qu'il pleuvait en Madrigal, l'ex-Conseillère du Roi fit son entrée dans la taverne de la haute-ville. La Maeshin était depuis longtemps une personnalité connue de la Capitale. Il ne fallu pas plus que d'une dizaine de ses pas distingués et nobles pour que les gens présents chuchotent. Mine froide et autoritaire, elle avança vers le tavernier d'une démarche aristocrate. Même privée de ses titres, elle ne changeait rien à son caractère conservant avec expérience son visage de glace devant quiconque.

Hum, bonjour Madame la Conseillère, qu'est-ce que je peux faire dans mon humble établissement pour vous? S'empressa de saluer le tavernier prit légèrement prit au dépourvue.

Ex-Conseillère. Elle se permit de le corriger de manière intransigeante le tavernier avant de poursuivre. J'aimerais une chambre pour une période indéterminée. De plus, si un Euren du nom de Cressen se présent ici, j'aimerais que vous lui indiquiez ma chambre. Dans le cas contraire, j'aimerais n'être déranger par personne.

Après quoi elle vient lui déposer une généreuse bourse qui laissait bien sous entendre le: "PERSONNE ne devait la déranger". Étant, jusqu'à tout récemment, conseillère royale, cela lui offrait un salaire plus que convenable et elle avait su se faire une petite réserve.

On lui offrit une chambre, sobre mais propre. Elle y plaça ces quelques effets pour ensuite ouvrir un vieux livre pour en faire la lecture sur une petite table. Assise bien droite et disciplinée, elle n'avait pas vu le temps passé alors qu'elle était plongé dans l'étude des textes plutôt ancien jusqu'à ce que l'on cogne à la porte.

Qui est-ce?

Je vous apporte, madame, comme demandé, les ouvrages que vous vouliez. Dit une voix calme avec un accent très Euren aux oreilles pointue de la Maeshin. Elle se leva avec grâce pour venir ouvrir à son ex-secrétaire personnel. Ayant travailler ensemble depuis si longtemps, l'euren restait loyale à la magicienne et ce malgré son renvoie.

Entrez, je vous prie, monsieur Cressen.

L'invita avec une froide courtoisie, l'homme entra pour inspecter l'endroit avec une pointe de curiosité.

Si je peux me permettre Madame, cela est plutôt... rustique à comparer à votre ancien bureau.

Trève de bavardage Monsieur Cressen. J'aimerais voir si vous avez acquis les ouvrages demandée.

Le secrétaire toussa brièvement pour reprendre la contenance devant cette remarque qu'il savait pertinemment être un reproche. Il vint déposer les livres sur la table et sans perdre une minute, la Iceberg se mise à les examiner.

Excellent, ce sont bien les livres que je voulais, je vous remercie Monsieur Cressen. Dit-elle avec une voix monocorde.

hum.. Je vous prie d'excuser cette question, mais j'aimerais savoir ce que vous compter faire depuis votre renvoie du Conseil Royale? Il demanda la question avec une pointe d'inquiétude. Bien qu'il restait professionnel, l'homme semblait s'inquiéter de l'avenir de la Maeshin. Après tout, il avait travailler ensemble depuis plusieurs années et il existait un certain rapprochement. Bien que froid mais cet relative intimité était belle et bien là. D'ailleurs, elle restait silencieuse un moment. Jugeant si la Maeshin devait rejeter ou bien accepter cette marque d'attention. Peut-être était-ce la solitude depuis toute la journée, mais elle se laissa aller. Après tout, ce n'était que Monsieur Cressen.

Si vous tenez à le savoir Monsieur Cressen, je compte bien retourner à mes racines. C'est pourquoi je vous ai demandé d'emprunter ces ouvrages à la bibliothèque royale. Il s'avère que je n'ai pas étudier la magie depuis que j'ai été enquêteuse Royale. Je dois m'y remettre.

Et qu'aller vous faire concernant le Conseil?

C'est alors qu'elle lui jeta un regard de glace noire. Il avait peut-être franchi la limite. C'est alors qu'elle lui répondit de manière austère.

Tôt ou tard, le Conseil Royal se rendra compte de son erreur Monsieur Cressen. Tranchante comme un couperet

Après quoi, elle fit un mouvement de la main pour lui signifier de quitter la chambre. Ce qu'il fit avec toutes les marques de politesse qu'il se devait même si elle n'était plus Conseillère. Une fois qu'il referma la porte, la Maeshin laissait tentait de mieux qu'elle pouvait de contenir son émotion mais en vain cette fois-ci. Sur le livre, son poing se ferma hermétiquement et fermement, les traits de son visage étaient crispés. Sa défaite encore vive dans son coeur de Maeshin.

Madrigal est à moi et personne ne me l'enlevera! ronchonna-t-elle à mi-voix avant de reprendre contenance et retourner à ses études magiques.

V.Terram, Maeshin Jeu 4 Juil - 15:44

Cela faisait déjà plusieurs jours que la Maeshin se réhabituait à la vie d'une pauvre personne de la plèbe. En effet, sa réserve de pièce d'or s'amenuisait de jours en jours alors qu'elle était "sans travail". Elle passa le clair de son temps dans sa chambre à l'Auberge de la haute-ville à lire des différents bouquins sur les origines de la magie. Bien que froide comme l'iceberg ayant fait couler le titanic, il s'avérait qu'elle était tout de même un être sociale, enfin, en quelque sorte.

Il lui arrivait parfois de descendre à la taverne, de prendre place une coupe de vin à la main et de regarder l'ensemble de la pièce et des gens de ses yeux rougeâtres et son visage austère. Une posture aristocrate, les jambes croisés en dessous de la table, elle s'occupait comme elle le pouvait. Il était plutôt rare pour elle de rencontrer des gens réellement divertissant mais qui sait. Tout pouvait arriver en taverne. Sa longue expérience en Madrigal lui avait prouvée plus qu'une fois.

Poste ouvert à tous maintenant. Je cherche un peu de rp à faire ^^

Talicia, Maeshin Mar 9 Juil - 14:40

La pénombre venait de s'achever et déjà, de nombreuses torches, flambeaux et chandelles s'étaient vues revivre pour la énième fois afin d'écarter les ombres qui s'étaient confortablement installées dans les nombreuses rues de la citée. La marmaille allait se réfugier sous les jupons de leurs mères, les chiens se faisaient passer le collier pour le restant de la nuit et les maris, quant à eux, nombreux retournaient au logis familial et d'autres, terminaient au même endroit que la Maeshin cette nuitée là, c'est-a-dire, la taverne.

Elle fit son entrée en toute subtilité, omettant de faire claquer la porte pour y faire une arrivée remarquée. Tout au plus, on aurait pu la comparer à un courant d'air frais droit venu de l'extérieur. De teintes azure et d'ébène, sa tunique était simplement conçue : un corset laissant à l'air libre deux petites épaules menues et toutes blanchâtres ainsi qu'une jupe, léchant ses jambes jusqu'aux mollets. Elle arborait de surcroit plusieurs babioles scintillantes comme de petites boucles d'oreille ovales, une panoplie de bracelets argentés et une ceinture discrète dont la boucle scintillait légèrement, lorsque dirigée à la lueur d'une lampe.

Après une inspection sommaire sur l'assemblée présente, la présence de sa semblable vint l'interloquer de sorte qu'elle s'approchait de la table ou elle trônait, pour déposer une main toute délicate contre le bois de ladite table et ainsi lui tinter ces quelques mots :

La solitude est une vilenie dont il nous faut pour la plus part du temps nous tenir à l'écart. M'est-il possibilité de pallier au problème en vous offrant d'avantage de vin et de compagnie ?

Puis elle terminait sa phrase en un sourire délicat, qui se voulait à la fois avenant et bienveillant.

V.Terram, Maeshin Mar 9 Juil - 15:06

Alors que le soleil mourrait tranquillement, la Maeshin qui trônait modestement sur sa chaise de bois avait à la main un ouvrage apporté par son ex-secrétaire personnel. Assise bien droite et les jambes croisées telle un aristocrate, elle se remettait au gout du jour en terme de magie. Quoi qu'elle ne fut jamais une grande pratiquante de la magie, elle dévorait par contre tout livre y faisant référence.

Concentré dans son bouquin, elle n'avait pas prise compte de la porte qui s'était ouverte en laissant passer un petit vent friquait de la nuit maintenant. C'est alors que la main posée sur le banc devant elle attira son attention. Elle leva son regard rougeâtre, froid et calculatrice sur sa semblable. La jugeant de haut en bas sans la moindre expression, elle faisait claquer son livre pour le déposer par la suite sur la table à côté de sa coupe de vin déjà bien entamé.

"La solitude est une vilenie dont il nous faut pour la plus part du temps nous tenir à l'écart. M'est-il possibilité de pallier au problème en vous offrant d'avantage de vin et de compagnie ?"

Elle ne dit pas un mot mais un simple geste gracieux de la main l'invitait à prendre place. Une fois que ce fut fait, elle prise la parole d'un ton monocorde.

Je ne considère pas la solitude comme une vilenie Mademoiselle. Il se trouve que je l'apprécie la plupart du temps. Néanmoins, cela fait bien longtemps que je n'ai pas vue un semblable. Alors je suis bien curieuse de voir si je peux me passer de la solitude pendant un temps. Dit-elle tout en faisant un bref mouvement du revers de la main pour accompagner son rejet temporaire de la solitude.

Je suis Valioskia Terram. Elle hocha la tête involontairement alors qu'elle conservait à la perfection un visage de glace. Même pas un sourire! Elle était frappé de voir comment son nom était court à prononcer alors qu'à l'habitude il y avait une panoplie de titre qui suivie celui-ci. Enquêteuse, Sous-Consule, ou encore Conseillère royale. Non, il n'y avait plus rien de cela... Elle avait caché avec aisance ce pincement au coeur derrière sa banquise.

Et vous êtes?

Talicia, Maeshin Mer 10 Juil - 16:55

Elle balayait l'air d'une main puis rapportait cette même main contre ses jupons afins d'en chasser les multiples surplus et ainsi, poser son séant contre la chaise. Alors que la Maeshin déblatérait une réponse en bon et due forme suite à l'entrée peu orthodoxe dont elle fût spectatrice, la nouvelle venue fît sitôt assise, commander de nouvelles coupes de vin ocre afin d'être fidèle à ses engagements. Quelques pièces tintinnabulaient contre le plat de la table afin de gracier généreusement le tenancier qui, jusqu'à ras-le-bol, remplissait à elles deux, des coupes bien rondes de piquette.

< Je porte le nom de Talicia Fey'Skaya et suis ici, pour être bien franche, néophyte en ce qui attrait cette citée. J'eus espéré que vous auriez la gentillesse et l'amabilité de m'offrir le pardon, quant à mon intrusion assez peu usuelle.

Ce n'est certes pas dans mes habitudes de m'introduir ainsi dans le petit monde des bonnes genses ... Seulement, vous voir ici m'a rassuré et je n'eus d'autres choix que de vous interpeller. Je n'ai vu en Madrigal qu'une poignée de Maeshin et encore, je crois en avoir confondu deux avec de ces Eurens qui avaient vraisemblabement, le teint aussi laiteux que la lune. J'espère ne pas avoir troubler l'un de vos songes les plus importants ? >

Bien qu'elle fût aussi froide que les hivers les plus glaciaux, Talicia n'en démordait pas. Elle tâchait en permanence de garder ce petit air amusé, ce sourire bienveillant et joueur. Chacune de ses phrases était dicté d'une intonation de voix enclin aux échanges respectueux. À voir son regard, au fin fond de ses billes azurés, on y discernait cet envie innassouvie de plaire et de charmer.

V.Terram, Maeshin Mer 10 Juil - 21:05

En effet, aussi froide que l'hiver sibérien, elle restait de marbre devant la déclinaison de l'identité de sa semblable.

"Je porte le nom de Talicia Fey'Skaya et suis ici, pour être bien franche, néophyte en ce qui attrait cette citée. J'eus espéré que vous auriez la gentillesse et l'amabilité de m'offrir le pardon, quant à mon intrusion assez peu usuelle. Ce n'est certes pas dans mes habitudes de m'introduir ainsi dans le petit monde des bonnes genses ... Seulement, vous voir ici m'a rassuré et je n'eus d'autres choix que de vous interpeller. Je n'ai vu en Madrigal qu'une poignée de Maeshin et encore, je crois en avoir confondu deux avec de ces Eurens qui avaient vraisemblabement, le teint aussi laiteux que la lune. J'espère ne pas avoir troubler l'un de vos songes les plus importants ?"

Toujours de son ton régulier: Vous remarquerez assez vite, Mademoiselle Fey'Skaya, qu'en Madrigal, la population emploie des protocoles beaucoup plus simpliste pour ce genre de chose qu'en Mazargad, par exemple. Alors, votre venue ne m'importune aucunement et aucune excuse est nécessaire. Dit-elle ceci alors que le tavernier, lui-même originaire de Madrigal, offrait une coupe à la souriante et remplissait celle de la "non souriante" maeshine.

Elle marqua une pause le temps que le tavernier s'exécute: Vous vous y habituerez.

Elle hocha finement et courtoisement la tête comme si tout lui était due.

Et vous avez raison, ajoutait-elle en reprenant une gorgée, nous voyons peu des notre, car ceux-ci ne profite pas d'une bonne réputation. Avant la Grande Guerre, nous étions bannis de presque la totalité des anciennes colonies. Ce qui est en soit, très malheureux, car je suis convaincue que notre race peut faire beaucoup mieux.

De part son visage montrant de subtile signe de maturité, elle conservait toute l'élégance d'une digne grande dame. À cet instant, par contre, ses iris rougeâtre s'intensifiaient cherchant à percer l'âme même de la (jeune?) Maeshin devant elle.

N'est-ce pas? Demandait-elle insistante d'un adroitement d'un coup de fouet verbal pour ensuite observer la moindre réaction de sa comparse tout en conservant de manière experte son visage de glace.

V.Terram, Maeshin Lun 22 Juil - 2:40

Plusieurs jours s'étaient écoulés depuis son entretien avec sa semblable dans l'auberge. Après une rude journée de labeur pour gagnée à peine quelques piécettes, la Maeshin se rendait à sa chambre lacement du à l'épuisement. Elle ferma la porte alors que ses mouvements avaient du mal à rester gracieux comme elle se l'exigeait toujours.

Valioskia se laissa tombé dans le lit dans un long soupir. Elle regarda ses mains un moment qui, pour elle, avait enflés 10 fois, car elle était obligé de faire du travaille de roturière pour gagner de vie. Ses si délicats doigts fin et effilés semblait devenir gros et bourru. C'était la goute de trop. Peut-être était-ce du à la fatigue, mais elle sentait une émotion surgir et elle se sentait incapable de la refouler.

Sentant une perte de contrôle, elle prise rapidement un oreillé pour se le mettre au visage afin d'étouffer ces sanglots. Cela commença par un... puis un autre et un autre jusqu'à celle qu'elle abandonne et laisse passer des pleures étouffées dans l'oreille...

Je n'en peu plus! ... je ne pourrai pas tenir cette vie minable de roturier indéfiniment! Chignait-elle en demi-silence toujours le visage écrasé contre les plumes de l'oreillé.

Après le désespoir, la colère ne tardait pas à prendre sa place. Elle jetta avec force le tas de plume contre le mur, elle ronchonnait, le visage complètement crispé et légèrement déformé par la colère. Elle vint se regarder dans le miroir, haïssant son allure de Dame qui vieillissait lentement mais surement.

Incapable de se retenir, elle frappa durement le pupitre à trois reprise...

Ils vont le regretter, tôt ou tard ils le regretteront tous... un ... par ... un!

Puis, apeurée que quelqu'un puisse l'avoir entendu, elle prise de très longue inspiration. Profonde et régulière afin de reprendre le contrôle. Puis en moins de temps qu'il faut pour le dire, son visage s'était glacé à nouveau. Plus rien y paraissait après avoir essuyé les larmes qui coulaient sur ses joues.

Ouvrant les yeux à nouveau, se contemplant dans le miroir,

Madrigal finira sous ma gouverne...

V.Terram, Maeshin Mar 23 Juil - 17:39

Quelques jours après le "pétage" de coche de l'iceberg dans sa chambre d'auberge, la Maeshin se trouvait maintenant à la bibliothèque royale. Ayant maintenant accès, sous escorte, elle décida de rendre visite aux archives, plus particulièrement. D'ailleurs, elle et lui ne s'était pas rencontré depuis la Grande Guerre.

Aaah, mais voilà une revenante. Madame Terram, au plaisir de vous revoir dans ce lieu de savoir.

Bonjour à vous Fadrick. En effet, le temps libre, ironiquement, n'est plus une ressource rare depuis un moment. Dit-elle sans la moindre expression à son visage, son ton de voix toujours aussi monotone.

Elle regarda l'ensemble de l'édifice et ses nombreux rayons. Un brin de nostalgie la traversa pour ensuite rediriger ses mires carmins sur l'euren qui devait avoir à peu près le même age qu'elle.

Dites moi, monsieur Fadrick, auriez-vous par hasard, conserver les différentes thèses sur lesquelles je travaillais avant de devenir Conseillère?

Il ne répondit pas toute de suite, comme embarrassé de la réponse qui venait. La Maehsin leva d'abord son fin sourcil devant ce silence, mais il ne fallu pas plus de temps pour comprendre ce qu'il en était.

Très bien Monsieur Fadrick, je crois deviner de ce qu'elles sont devenues. Dit-elle sèchement avec un brin de sévérité bien sentie pour l'Euren.

Votre salaire étant payer par le Conseil royale, Monsieur Fadrick, j'espère que vous n'y voyez pas d’inconvénient à ce que l'on justifie celui-ci jusqu'à la dernière pièce d'or n'est-ce pas? La question était en fait une sèche affirmative.

Eeuh, non non, aucun Madame Terram.

Très bien, allez donc me chercher tous les ouvrages de référence sur lesquels je m'étais basé pour fonder mes thèses. J'ai ici, Monsieur Fadrick, la majorité de ceux que j'aurai besoin.

Se doutant que ses adversaires politiques auraient tenter de supprimer son lègue, elle sorti un parchemin tout de même volumineux qu'elle tendit au bibliothécaire qui aurait pour plusieurs heures de travaille à chercher les ouvrages. Comme durant la guerre, plusieurs rebâtissait leur maison, leur famille ou encore leur colonie, Valioskia allait rebâtir son héritage.

V.Terram, Maeshin Mer 24 Juil - 13:41

La chambre de l'iceberge en ce début de nuit était éclairé seulement par une lueur bleuté provenant de sa main. Un livre ouvert sur son bureau, elle manipulait l'éther selon les instructions de base pour se familiarisé à nouveau à la pratique magique. Néanmoins sa scéance fut vite interrompu alors que son ex-secrétaire personnel lui rendit visite une fois de plus. Dans un clin d'oeil, la lueur bleuté translucide de l'éther disparaissait tandis que les bougies reprenait magiquement vie faisant en sorte que la pièce était à nouveau éclairée adéquatement.

Oui Monsieur Cressen, vous pouvez entrer. Dit-elle dans un soupir, une pointe contrarié par l'abrupte arrête de sa scéance de méditation. Néanmoins, elle se ressaisie immédiatement avant même que l'euren fasse interruption sachant qu'il devait lui apporter des nouvelles de cette fameuse commission. Une fois qu'il referma la porte.

Alors Monsieur Cressen? Demanda-t-elle toujours de son visage froid et austère.

Hé bien, Madame Terram, semble-t-il que vous avez été choisi pour coordonnée la commission d'enquête avec .. hum..

L'euren inclina le regard sur son parchemin pour tâcher de bien prononcer le nom suivant. Il ne pu voir un tic de mécontantement de la Maeshin devinant qu'elle devra travailler non pas seule, mais avec une poignée de gens.

Madame.. Mar..gah.. sha... n

Madame Margashkayana Ininterrompue-t-elle d'un trait pour corriger sévèrement l'euren dans la difficile pronociation du nom de la Nurr.

Qui d'autre Monsieur Cressen?

Bien, selon ce document vous et cette dame serez les coordinatrices de la commission assisté de Monsieur Wettin, Mademoiselle Zsuzanna ainsi qu'un escrimeur du nom de Inoue Mitsujima

Elle tendit la main afin de vérifier d'elle même. Non pas qu'elle ne faisait pas confiance à son ex-secrétaire mais elle ne pouvait s'empêcher de toujours vérifier d'elle-même. Ses iris rougeâtre parcourait le parchemin un moment alors que Cressen restait respectueusement silencieux.

Très bien, informez le Conseil que je m'investi personnellement dans cette affaire et que pour le bien de Madrigal, je traduirera l'assassin en justice. De plus, je contacterai les membres de la Commission afin de faire une première rencontre pour planifier les efforts.

Après quoi, elle prenait congé de l'euren pour se préparer à dormir.

V.Terram, Maeshin Lun 29 Juil - 2:16

Certain passant avait pu voir quelque chose qui sortait franchement de l'ordinaire. En sortant du château, la si froide Valioskia semblait exprimer une émotion! On dit l'avoir vu sortir de chez la Couronne en ronchonnant des mots dans sa langue natale, le visage déformé par la colère. Se rendant à sa chambre d'auberge, elle fit claqué sa porte.

Petite prétentieux d'enfant de chienne! Il ne sait pas ce que veut dire responsabilité et devoir! Dit-elle les dents serrées dans sa langue natale.

En perte de contrôle, elle frappa contre le bureau. Un bruit sourd aurait pu se faire attendre dans les chambres voisines.

Si j'avais été Conseillère, je lui aurai fait lécher les bottes à ce morveux pas encore sorti des jupons de sa pute de mère!

S'il savait ce que je pourrai faire, m'aurait supplier d'arrêté et m'aurait montrer le respect que je mérite!

Cette fois, c'est le miroir qui écopait d'un coup de poing. L'iceberge ne se rendit même pas compte qu'elle venait de se blesser les doigts, encore sous l'effet de la colère. C'est alors qu'à la course, un des personnel de l'auberge vint cogner à la porte.

Tout va bien Madame Terram?

D'abord figée par la surprise d'avoir été entendu, elle reprise immédiatement son visage de glace pour aller répondre la porte, ne faisant que l'entre ouvrir.

Tout va bien Madame?

Oui, tout va bien Monsieur, je me suis empêtré dans le tapis et tombé contre le miroir. Cela m'a surprise tout simplement. Dit-elle maintenant dans un langage commun. Avec toute la volonté du monde, elle parvint à laisser rien paraître alors qu'elle était des plus émotive intérieurement.

Incertain d'abord, mais voyant l'allure de l'Iceberg, l'homme ne chercha pas à insister.

Bien Madame, bonne soirée. Il quitta les lieux comme questionné parce qu'il venait de se passer.

Alors que la porte se referma, elle s'y appuya pour laisser passer un très long soupir afin de laisser échapper le surplus de sentiment qu'il avait contenue sous pression. Prenant de bonne inspiration pour se calmer, elle remarqua qu'à ce moment la blessure légère à sa main.

Fantastique... dit-elle lacement avec déception. Voilà qu'elle allait devoir le porter et se faire questionner par mille et une personne sur sa main. Elle préparait déjà une réponse toute faite alors qu'elle y appliquait des bandages.

V.Terram, Maeshin Ven 2 Aoû - 13:48

Voilà que le nouveau secrétaire de la Dame de Glace allait travailler pour son argent. Après l'épisode de l'attaque de mort-vivant et d'esprit sur Madrigal, la Maeshinne prenait très au sérieux la complexité de la magie utilisée. C'est pourquoi, dès le lendemain elle appelait son timide secrétaire à la rejoindre à la bibliothèque royale.

Monsieur Nephry, j'aurai besoin de ces ouvrages et faite vite. Dit-elle sur un ton tranchant et exigeantes. Elle lui remise un liste avec des titres d'ouvrage qui en donnait froid dans le dos.

- Vie après la mort, selon Mark Delvir
- Encyclopédie des spectres recensés
- Pouvoir nécromantique des morts-vivants
- Esprit et invocation de mort
- ...

Et cette liste s'allongeait et s'allongeait. Lorsqu'il trouva ses livres c'était presque s'il n'était pas eux-même maléfique avec leur couverture noir, leur écrit en rouge et des différents symboles avec des têtes de morts et autres insignes néoromantique.

Il allait rester là jusqu'en fin de journée. La Maeshinne n'en démordait pas. Il lui fallait des réponses et des processus.

V.Terram, Maeshin Jeu 8 Aoû - 13:33

Un bon matin, alors qu'elle était en train de s’affairer à ses responsabilités de la Garde Royale, son ex-secrétaire vint jusqu'à elle.

Madame Terram, j'ai ici une missive de la part de Messir de Théodore. S'exprima calmement Monsieur Cressen. Sans un merci, elle tendit la main pour qu'il lui remettre en main propre. Elle en fit une brève lecture pour s'exclamer à mi-voix, presque pour elle même une fois terminée.

Rien de moins Sir de Théodore...

Dois-je lui renvoyer une réponse Madame Terram?

Ce ne sera pas nécessaire Monsieur Cressen, mon secrétaire le fera.

Votre secrétaire Madame? S'inquiétait l'ex-secrétaire d'avoir été remplacé.

Devant cette question, la Maeshinne ne pu s'empêcher de lever un sourcil sur son visage de glace au ton de voix utilisé par l'euren.

Ne vous inquiétez pas Monsieur Cressen. Ce n'est que temporaire. Trancha-t-elle catégoriquement tâchant de montrer que la discussion arrêta là.

Bien Madame Mi-rassuré, elle la laissa donc à ses affaires.

Un peu plus tard dans la journée son nouveau et timide secrétaire allait avoir maintenant la chance de vendre sa salade. Il allait rencontrer un chevalier pour de vrai alors que la Maeshin avait écrit une réponse.

Messire de Théodore, mes salutations.

J'accuse bonne réception de votre missive. Comme stipulé dans votre dernière missive, je prendrai les moyens nécessaires afin de m'acquérir de votre demande. Si j'y parvins, j'espère recevoir la reconnaissance qui me sera du. De plus, je vous demande du temps. Une telle demande ne peut s'accomplir qu'en quelque jours. J'espère que vous en êtes conscient.

Sur une autre note, vous devriez avoir reçu cette missive de la main de mon secrétaire. J'ai cru comprendre que cet homme souhaite devenir écuyer. J'espère que vous saurez voir en lui une telle promesse.

Sincèrement,
Valioskia Terram
Membre de la Garde Royale
Scribe de la Guildes des Mages

Nephry Deeyn, Euren Ven 9 Aoû - 1:14

C'était sans doute sa chance... Finalement Terram avait tenu parole, ce qui commençait à faire douter le gamin. Il allait voir un vrai Chevalier ! Un vrai de vrai ! Timide, mais franchement déterminé, il prit alors la missive que la froide femme lui tendait. Évidemment, fuyant ce regard si horrible, il ne fit que sauter de joie intérieurement. Puis il se précipita à la rencontre du Chevalier. Il ne pouvait vraiment y croire, il allait rencontrer un Chevalier c'était trop irréaliste..

Missive en main, le garçon releva lentement ses mires émerveillées sur le Chevalier. Il tendit alors timidement la missive.

- De.. De.. De la part de Madame.. Terram.

Le gamin détailla un bref moment le Chevalier avant de continuer.

- Je.. J'aimerais être un Chevalier moi aussi un jour. Protéger les.. Les faibles. Je aehm.. C'est ça...

Sur ce le gamin délaissa le Chevalier, ne voulant trop de le déranger, il ne voulait pas faire le moustique. Est-ce que son message avait passé ? Est-ce que son souhait allait se réaliser ? Seul l'avenir pouvait le dire.

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