De nouveaux dessins, exposés ici et là ...

Talicia, Maeshin Jeu 8 Aoû - 11:10

Une pluie torrentielle et acharnée tenait Madrigal sous son règne. On remarquait en premier plan une immense maisonnée dans laquelle, au niveau des carreaux qui donnaient vision à l'extérieur, une gamine richement vêtue d'une robe écarlate et de bijoux dorés. Ses deux petites mitaines bien agrippées contre la glace, elle observait dehors avec un air de chien battu. Son regard criait sa tristesse en ayant sur les joues quelques larmes fraiches et les lèvres crispées. Dehors, sous la pluie qui jamais ne voulait s'amenuiser, se tenait debout une Loriel que tous pourraient reconnaître. Vêtue de couleurs variées tous aussi éclatantes les unes que les autres, elle tenait avec fermeté un sac duquel semblait s'échapper quelques rayons lumineux. Ses traits faciaux étaient fidèles à ceux de Zsuzanna, son sourire débordant de malices, ses yeux plissés d'amusement et ce petit air agaceur … Tout autour d'elle, un cercle s'était formé de sorte que, le mauvais temps ne savait s'abattre contre elle. Protégée ainsi du mauvais temps, elle tenait un bien qui vraisemblablement, attisait toutes les convoitises de la pauvre gamine à la peau laiteuse, la Loriel exerçait une moue moqueuse vers la maison à la cheminée fumante.

C'était à croire sous le dessin que la Loriel en question menait la vie dure à quelqu'un qui manifestement, en souffrait plus qu'abondamment.

Sur l'affichette seconde, plusieurs visages connus de Madrigal étaient peints. Tous deux vêtues de bleu, Karen et Sigrun se frappaient mutuellement sûr la tête à grands coups de poing fermés, se criant dessus à tue-tête l'une contre l'autre. Dans la chaumière ou les bonnes genses buvaient tous leur saoul, devant elles deux se trouvait un petit chat qui, le dos arc-bouté vers le haut, balançait sa queue pour se tenir en équilibre sur le coin de la table. Son nez était masqué par le rebord du bol dans lequel elle s'abreuvait de quelques léchés de lait.

L'ambiance était à son comble, les détails du dernier dessin le démontrait avec brio. Deux affichettes, l'une pour passer un message et l'autre pour éterniser une scène qui profondément, aurait pu laisser une trace dans la psyché de sa créatrice.

Nulle griffe n'avait été déposée au bas des deux créations.