À la Garde Royale, sa Majesté, et la famille de Mion

En premier lieu, laissez moi une nouvelle fois présenter mes condoléances pour le départ prématuré de son Honneur de Mion.

Je vous écris ce jour, car un ami, de confiance et de talent, s'est offert pour inspecter le corps du défunt, afin d'en déterminer les causes de son trépas. Il s'agit d'un médecin éminent, qui, bien que relativement peu connu encore, a su faire preuve maintes fois de ses compétences, notamment en mettant au jour un éventuel remède pour endiguer le spectre du mal de lycanthropie, qui plane sur la ville. J'ai toute confiance que si un homme peut déterminer, sans faille, la cause de ce départ prématuré, ce serait lui, Monsieur E. de Garthes. Ainsi, j'aimerais savoir si nous pourrions obtenir votre aval, pour faire lumière sur ce qui est, pour l'heure, une mort prématurée entachée de pénombre. Malgré les circonstances, nous vous prions d'offrir une réponse diligente, car en matière de vérifications du genre, hélas, le temps n'est guère notre allié.

Par ailleurs, lorsque le moment sera venu, l'Église de l'Unique, par l'entremise du Prêtre Metallium, est prête à célébrer les obsèques, à la grandeur qu'avait son Honneur, de son vivant. Elle offre de même, son oreille et son épaule, pour aider à franchir cette difficile épreuve du deuil, si tant est que le besoin s'en fasse sentir.

Mes respects et salutations réitérées,

Morague Argamane.

Dame Argamane, Juge de Madrigal.

Mes salutations.

J'ai prit en compte votre proposition et je ne m'oppose pas à l'étude du corps par le médecin que vous proposez.

Mes médecins sont restés au chevet de feu Thibault de Mion, selon leurs dires, il n'y avait rien de suspect. Une bien vilaine fièvre à emporté mon ami de lutte passée.

Veuillez recevoir mes respects.

Roi Armand de Gren.

Votre Majesté, mes respects,

Je vous suis gré de votre assentiment, et transmet sur l'heure l'original de votre pli au médecin de Garthes, qui se présentera à vous, au plus preste, afin de procéder à l'examen.

En vous remerciant, du fond du coeur,

Morague Argamane.

Madame le juge,

C'est avec une grande tristesse qu'aujourd'hui je vous réponds.

Mes enfants et moi même sommes endeuillés du décès de mon doux époux. La tristesse m'empêche
Cependant, cette subite fièvre, qui a en une nuit emporté mon Thibault est louche. Il avait une excellente forme et continuait de monter régulièrement à cheval.

Je vous autorise donc à procéder à une étude, cependant, je n'autorise aucune souillure ou maltraitance du corps.

Cordialement,

Francine de Mion.

Madame le Juge de Argamane, mes salutations.

La Garde Royale ne s'oppose en aucun cas à l'autopsie du défunt Juge de Milon. S'il s'avère que sa mort soit suspecte, la Garde Royale se réserve le droit de prendre le dossier pour mener son enquête en collaboration avec les experts ayant fait les examens.

Nous offrons par ailleurs nos condoléances à la famille ainsi qu'au proche.

Sincèrement
Valioskia Terram
Officier de la Garde Royale

Dame Francine de Mion, mes respects réitérés,

Je vous remercie de votre réponse diligente, et ne manquerai pas de faire suivre celle-ci au médecin de Garthes, qui se présentera sans faute, sous peu, au Palais, au chevet de feu votre époux. Il va de soi que je saurai partager avec vous, les conclusions de son enquête, une fois menée à son terme.

Soyez certaine de tout mon soutien, en cette période difficile. J'appellerai à l'Unique, de veiller sur vous, et votre famille.

Morague Argamane.

Dame Terram, mes salutations,

Le médecin de Garthes passera sous peu au palais, afin de procéder. Nous prions la garde royale de l'assister au mieux en sa tâche, afin qu'il ait à sa disposition le nécessaire afin de mener à bien son inspection, et qu'il n'y subisse pas entrave. Ses conclusions, à terme, vous seront évidemment transmises.

Morague Argamane.