Missive pour le Prince

Blanche, Euren Mer 24 Juil - 1:43

Un vieux vélin ; de l'encre noir ; une ficelle et surtout ; beaucoup de temps libre. Voilà qui était bien suffisant pour que la jeune femme créée un nouveau tour... pour sa courgette adorée ! Au mieux, les conséquences seraient essuyées par le tri administratif, au pis... Elle ne pouvait que se l'imaginer avec un sourire. Aucune politesse, pas de chichi !

Aujourd'hui, c'est ma fête. Voici ma liste de cadeaux:

- un chien
- un autre chien pour me défendre du premier chien
- un garde personnel si les deux chiens font une alliance
- un cheval pour me sauver des chiens et du garde qui était en fait un mercenaire
- un autre cheval en précaution que le premier cheval tombe malade
- un sac de pomme de terre
- un ourson en peluche
- une barbe nurr fraîchement taillée
- une sandale de votre garde-robe personnelle

Eckhardt Wettin

**Kirolac** Mer 24 Juil - 14:05

La missive n'avait eu que bien peu d'intérêt aux yeux du secrétaire du prince, malheureusement cette missive resta quelques heures sur une pile. Qui fut jeté ensuite en compagnie des nombreuses demandes en mariage.

Blanche, Euren Sam 3 Aoû - 15:51

À sa sublime altesse, Antoine de Gren, Prince de Madrigal,

Je vous écris cette lettre pour vous référez une digne personne, qui bien que jeune et timide, a tout d'une âme bienfaitrice. Ce prénom est Nephry. Ce jeune homme souhaite porter le titre de chevalier afin de protéger et défendre la population, intention qui vous rejoins si bien, vous que nous disons si généreux et bon à l'égard du peuple. Je fais donc appel à votre mansuétude pour contacter le dit jeune et, je l'espère fortement, lui présenter un noble chevalier sur qu'il pourra baser sa volonté afin de devenir un bon écuyer, pour être un honorable chevalier, ensuite.

En vous remerciant,

Blanche

Les langues vipérines pourraient siffler que la demoiselle, à tracer mots si savants, ne pouvait que s'effondrer à une couche, dévastée par un hardi maux de tête et que charité gratuite, chez la Blanche, n'était coutume.

**Kirolac** Sam 3 Aoû - 16:30

La lettre arriva dans les mains du prince Antoine. Après l'avoir lu, il soupira.

Encore une donzelle qui tente de me mettre dans les pattes son cavalier. Pour en devenir mon écuyer en plus, rien que ça !

Dame Blanche,

Votre lettre est parvenue jusqu'à moi et je ne puis accéder à cette demande.

Madrigal fourmille d'hommes voulant devenir des grands de ce monde. Beaucoup veulent que leurs noms soient connus de tous et être adulés.

Si votre ami désire devenir mon écuyer, il va devoir le mériter car en Madrigal, les méritants accèdent aux postes et même pour les écuyers.

Qu'il prouve sa bravoure, qu'il mérite que mon regard se pose sur lui. Et alors, j'aviserais.

Prince Antoine de Gren.

Blanche, Euren Sam 3 Aoû - 17:53

Il n'avait pas tout a fait saisit, mais au final, peut-être n'y avait-il pas d'autre chevalier ! Occupée qu'elle était a gonfler son paquetage de chaudes tenues, elle ronchonnait. Après tout, toute notion d'histoire inexistante, quel mérite avait-il, ce prince ? Sinon avoir été pondu par la femme du roi ? Évidement, lui revenait en tête la première rencontre, et la vue époustouflante qu'elle avait eut sur la main aux fesses qu'il avait collée à une certaine loriel. Après tout, le gamin travaillait pour la Terram, n'était-ce pas là un signe indéniable de sa qualité (qu'il ne l'est dûment insulté, l'était !). En toute fin, quand elle était prête a quitter (non sans un des oreillers de la chambre), elle se rappella que lècher les bottes n'étaient bon qu'a essuyer ce genre de réponse ; négative. Aucun respect ne s'offrait pour une personne qui n'avait pas d'échine.

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