Message adressé à un garde

Une simple missive, sans cachet, aura été confiée à un garde de la ville, à l'adresse de sa hiérarchie.

Messire,

Je vous informe par la présente lettre de la présence de deux fauteurs de trouble dans la Cité de Madrigal.
Les deux individus sont d'origine Yamato, probablement fraichement débarqués de par leur accoutrement simple, et tuaient des chats dans l'arrière cour de la taverne de Madrigal.
La Dame Marghashkayana et moi même, Zsuzanna, étions présentes.

Ne pouvant guère tolérer l'horreur de la scène, j'ai cherché verbalement à interrompre leur massacre en leur demandant de s'arrêter. Ils disaient vouloir manger, et n'ont fait mine de s'arrêter. A la mort du pauvre animal qu'ils ciblaient, je n'ai pu m'empêcher de gifler l'arrière du crâne d'un des bougres, ce à quoi il répondit par une volée de flèches, rapidement suivi d'un assaut armé de son compagnon.

Par chance, je portais une armure de bonne facture -de l'artisan nurr Tobias dont je vous recommande chaudement le travail pour vos troupes-, et la dame Marghashkayana fut prompte à fesser ces deux manants d'un revers de pioche.
Nous avons cherchés à en immobiliser un en vu de le faire comparaitre devant votre autorité, mais il nous a prestement filé entre les doigts, et ce ne fut que grâce à la jeune Veronika que nous avons pu retrouver sa trace.
Je vous épargnerais le récit de ce qui se passa en dehors de la ville, mais sachez qu'il s'en pris à Marghashkayana dans sa fuite, mais qu'il nous fut possible de le désarmer.

Son compagnon par contre court toujours.
Et c'est là le but de cette missive, vous avertir qu'au moins un de ces deux sombres bougres tourne en ville, n'hésitant pas à menacer les animaux domestiques de vos concitoyens, n'hésitant pas à répondre aux reproches par la voie des armes.

Je suis au regret de ne pouvoir vous en faire description très précise, tout au plus essaierais je de vous transmettre quelques esquisses de leurs traits principaux s'ils sont requis. Mais je n'ai aucun doute que vos hommes aux portes de la ville les virent tous deux détaler.

Avec le plus grand respect,

Zsuzanna